Les contes dautrefois.

Où sont passés les contes, que sont-ils devenus ?
Ceux qu’on se transmettait le soir au coin du feu ?
Qui venaient de si loin, par la bouche des vieux
Qui parlaient de mystères qui sinon étaient tus.

Mélopées psalmodiées ou récits ou légendes
Qui soudaient des peuples à travers leurs histoires
Aujourd’hui disparues ces traces des mémoires 
Ne restent que l’écrit sans odeur de lavande.

Des rêves millénaires effacés brusquement
Par des technologies, miroirs aux alouettes
Qui privent de racines de pauvres gens en quête 
D’un bel eldorado qui las souvent leur ment.

Oubliés les griots, les chamans, les conteurs 
Les histoires venues de ces lointains ailleurs
Où l’homme frémissait de joie comme d’horreur
Échos de la nature, ses mystères et ses peurs.

Tout ce que l’on raconte aux enfants d’aujourd’hui
Ce ne sont pas ces contes qui ont sombré dans la nuit
On ne le fait souvent que pour tromper l’ennui
Leur déroulant des rêves de paillettes et de bruit.