Les fils de neige
Publié le 03 août 2025
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J'ai pris les fils de neige qui en forme la trame
J'ai pris ces filaments jusqu'au bout de la toile
Et dans le firmament j'ai choisi des étoiles
Qu'on sait que les amants, ont tous au fond de l'âme.
Je me suis embarqué pour remonter le flot
Des courants de l'amour au milieu des cailloux
J'ai été emporté comme un pauvre ballot
Par des forces croisées, au hasard des remous.
J'ai poussé ahanant, sur des rames improbables
Pour glaner en rêvant des sourires admirables
J'ai béé stupéfait, devant des corps de femme
Plus beaux que ceux de fées, surgies de quelque flamme.
J'ai compté sans cesser les mille grains de sable
Qui grippent le bonheur, des cœurs dans le désert
J'ai bu à la clepsydre ces gouttes inlassables
Qui égrènent ces heures que tous les jours on perd.
J'ai cru et espéré plus souvent qu'à mon tour
A un retour un jour, du bonheur, de l'amour
Mais j'ai dû déchanter, et cacher ma détresse
J'attends désespéré, privé de ces caresses.
Je bois jour après jour jusqu'à la lie le temps
Qui coule inexorable et m'entraîne lentement
Je sais qu'elle viendra, la fin de ces tourments
Que je m'endormirai enfin tout doucement.
J'ai pris ces filaments jusqu'au bout de la toile
Et dans le firmament j'ai choisi des étoiles
Qu'on sait que les amants, ont tous au fond de l'âme.
Je me suis embarqué pour remonter le flot
Des courants de l'amour au milieu des cailloux
J'ai été emporté comme un pauvre ballot
Par des forces croisées, au hasard des remous.
J'ai poussé ahanant, sur des rames improbables
Pour glaner en rêvant des sourires admirables
J'ai béé stupéfait, devant des corps de femme
Plus beaux que ceux de fées, surgies de quelque flamme.
J'ai compté sans cesser les mille grains de sable
Qui grippent le bonheur, des cœurs dans le désert
J'ai bu à la clepsydre ces gouttes inlassables
Qui égrènent ces heures que tous les jours on perd.
J'ai cru et espéré plus souvent qu'à mon tour
A un retour un jour, du bonheur, de l'amour
Mais j'ai dû déchanter, et cacher ma détresse
J'attends désespéré, privé de ces caresses.
Je bois jour après jour jusqu'à la lie le temps
Qui coule inexorable et m'entraîne lentement
Je sais qu'elle viendra, la fin de ces tourments
Que je m'endormirai enfin tout doucement.

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