Les jours sombres.
Publié le 03 août 2025
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Voilà venir des jours plus sombres que l’hiver
Qui mettent à contre jour tous nos cœurs à l’envers
Les heures s’étirent, les visages sont loin
On se recroqueville là tout seul dans son coin.
Chacun dedans sa bulle, on se salue de loin
De rires ou d’embrassades las il n’y en a point.
Seul devant son écran où s’agite le monde
Mais plus de bras amis pour faire une ronde.
Oh pauvre République sous la botte impériale
D’un président élu, chose fort peu banale.
Société si brisée qu’elle est incapable
Face à tous les dangers d’être plus raisonnable.
Où sont-ils donc passés, tous les débats utiles ?
La parole des uns est prise pour futile
Le pouvoir n’entend plus, il veut être obéit
La peur devient son arme par laquelle il punit.
Reviendront-ils bientôt les jours qu’on dit heureux ?
Peut-être quand les gens ne seront plus peureux.
Quand ils préféreront les câlins, les sourires
Que se laisser guider par la peur de mourir.
Quand ils écouteront la voix de leur conscience
Sauront faire la part de la vie, de la science.
Qui mettent à contre jour tous nos cœurs à l’envers
Les heures s’étirent, les visages sont loin
On se recroqueville là tout seul dans son coin.
Chacun dedans sa bulle, on se salue de loin
De rires ou d’embrassades las il n’y en a point.
Seul devant son écran où s’agite le monde
Mais plus de bras amis pour faire une ronde.
Oh pauvre République sous la botte impériale
D’un président élu, chose fort peu banale.
Société si brisée qu’elle est incapable
Face à tous les dangers d’être plus raisonnable.
Où sont-ils donc passés, tous les débats utiles ?
La parole des uns est prise pour futile
Le pouvoir n’entend plus, il veut être obéit
La peur devient son arme par laquelle il punit.
Reviendront-ils bientôt les jours qu’on dit heureux ?
Peut-être quand les gens ne seront plus peureux.
Quand ils préféreront les câlins, les sourires
Que se laisser guider par la peur de mourir.
Quand ils écouteront la voix de leur conscience
Sauront faire la part de la vie, de la science.

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