Les masques sont tombés.

Les violons se sont tus au bal des hypocrites
Les lumières éteintes sur leurs promesses écrites 
Les masques sont tombés dévoilant les figures
Plus fausses que jamais et plus vraies que nature.

Adieu les beaux discours tenus au nom des gens
Bonjour les grands sourires aux puissances d’argent
Les mots qui sont tenus n’ont hélas plus de sens
Lorsque ceux qui les tiennent roulent à contresens.

Dehors les cris s’entendent des foules impatientes
Et au cœur des palais tous les suppôts en tremblent
Ils sentent bien la force des multiples attentes
Dont le chef ne veut pas que en rien ils les comblent.

Un tour de passe-passe comme il sait bien en faire
De débattre de tout, de ce qu’il faudrait faire
D’abord gagner du temps pour qu’enfin ils se lassent
L’essentiel n’est-il pas que la colère passe.

S’inspirerait-il donc du petit père Queuille
Pour qui il suffisait d’attendre pour qu’on cueille 
Quand surtout ne rien faire était la solution
Qui résolvait toujours les pires équations.

Mais les choses ont changé les masques sont tombés 
Plus rien n’est comme avant, on ne peut s’y tromper
Si rien ne sort au bout de ces affrontements
Le pire est à craindre pour les gouvernements.