Les mots bleus.
Publié le 03 août 2025
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Triptyque.
J’ai volé des mots bleus dans le coffre des rêves
Aux élans du printemps qui brisera la glace
Pour rire et narguer ce que le temps efface,
De ces mots qu’on ne dit que si monte la sève.
J’ai choisi les plus simples au milieu des trésors
Qui ne brillent autant que peut le faire l’or
Je veux en habiller l’image et le décor
Pour qu’il n’étouffent pas, tout ce que dit le corps.
Le cœur s’éveille à ouïr quelques paroles tendres
Je t’aime, les meilleures en cela à tout prendre
Quand le un et le un veulent enfin être deux
Qu’y aurait-il de mieux que d’user de mots bleus ?
J’ai posé des mots bleus au creux de ton oreille
Espérant en mon coeur qu’ils y fassent merveille
Qu’ils tracent un chemin parsemé de violettes
Où tu pourrais venir pour y conter fleurette.
Les mots bleus ont un son aussi beau que musique
Ils portent avec eux de vrais pouvoirs magiques
Qui ne sait que l’amour peut faire des miracles
Lorsque ces quelques mots, lèvent tous les obstacles !
Sans trêve J’ai cherché des mots bleus dans le coffre des rêves Qui prennent leur envol quand la plume se lève Telles ces mille graines que le printemps disperseQui germent aussitôt à la première averse.J’ai plongé à deux mains, dans ce précieux trésorAfin que tous mes doigts se chargent de cet orPour faire scintiller de feux la page blancheLa plage innocente, où les secrets s’épanchent.De cette quête là, je ne reviens bredouilleTel un archéologue, au milieu de ses fouillesQui brandit ébloui un infime fragmentMais si chargé d’histoire, qu’il en reste tremblant.J’ai cherché de ces mots dans le coffre des rêves De ceux que le poète voudrait cueillir sans trêve Tel un pauvre sysiphe dont le sort ne s’achève. Il n’est point de limites à tout ce dont il rêve !
Sans trêve
J’ai cherché des mots bleus dans le coffre des rêves
Qui prennent leur envol quand la plume se lève
Telles ces mille graines que le printemps disperse
Qui germent aussitôt à la première averse.
J’ai plongé à deux mains, dans ce précieux trésor
Afin que tous mes doigts se chargent de cet or
Pour faire scintiller de feux la page blanche
La plage innocente, où les secrets s’épanchent.
De cette quête là, je ne reviens bredouille
Tel un archéologue, au milieu de ses fouilles
Qui brandit ébloui un infime fragment
Mais si chargé d’histoire, qu’il en reste tremblant.
J’ai cherché de ces mots dans le coffre des rêves
De ceux que le poète voudrait cueillir sans trêve
Tel un pauvre sysiphe dont le sort ne s’achève.
Il n’est point de limites à tout ce dont il rêve !
J’ai choisi les mots bleus dans le coffre des rêves
Où souffle le zéphyr d’une âme qui s’élève
Arrachée aux sillons d’une glaise épaisse
Libérée des haillons qu’à terre elle laisse.
Des mots légers et clairs qui n’ont d’autre écho
Que le vrai, que le juste, bien sûr aussi le beau
Qui nous portent plus haut que notre petitesse
Qui hébergent en eux la force des caresses.
C’est à pleines brassées que je veux les répandre
Qu’ils habillent les hommes bien mieux que des drapeaux
Qu’ils soient de beaux costumes sur tous les oripeaux
Qu’ils pansent les blessures où ils viennent s’étendre.
Le coffre en est plein, il suffit d’y puiser
Plutôt que par la haine, aller tout mépriser
Les mots c’est bien certain, sont tous à notre image
Paroles de vauriens, ou paroles de sage.
J’ai volé des mots bleus dans le coffre des rêves
Aux élans du printemps qui brisera la glace
Pour rire et narguer ce que le temps efface,
De ces mots qu’on ne dit que si monte la sève.
J’ai choisi les plus simples au milieu des trésors
Qui ne brillent autant que peut le faire l’or
Je veux en habiller l’image et le décor
Pour qu’il n’étouffent pas, tout ce que dit le corps.
Le cœur s’éveille à ouïr quelques paroles tendres
Je t’aime, les meilleures en cela à tout prendre
Quand le un et le un veulent enfin être deux
Qu’y aurait-il de mieux que d’user de mots bleus ?
J’ai posé des mots bleus au creux de ton oreille
Espérant en mon coeur qu’ils y fassent merveille
Qu’ils tracent un chemin parsemé de violettes
Où tu pourrais venir pour y conter fleurette.
Les mots bleus ont un son aussi beau que musique
Ils portent avec eux de vrais pouvoirs magiques
Qui ne sait que l’amour peut faire des miracles
Lorsque ces quelques mots, lèvent tous les obstacles !
Sans trêve J’ai cherché des mots bleus dans le coffre des rêves Qui prennent leur envol quand la plume se lève Telles ces mille graines que le printemps disperseQui germent aussitôt à la première averse.J’ai plongé à deux mains, dans ce précieux trésorAfin que tous mes doigts se chargent de cet orPour faire scintiller de feux la page blancheLa plage innocente, où les secrets s’épanchent.De cette quête là, je ne reviens bredouilleTel un archéologue, au milieu de ses fouillesQui brandit ébloui un infime fragmentMais si chargé d’histoire, qu’il en reste tremblant.J’ai cherché de ces mots dans le coffre des rêves De ceux que le poète voudrait cueillir sans trêve Tel un pauvre sysiphe dont le sort ne s’achève. Il n’est point de limites à tout ce dont il rêve !
Sans trêve
J’ai cherché des mots bleus dans le coffre des rêves
Qui prennent leur envol quand la plume se lève
Telles ces mille graines que le printemps disperse
Qui germent aussitôt à la première averse.
J’ai plongé à deux mains, dans ce précieux trésor
Afin que tous mes doigts se chargent de cet or
Pour faire scintiller de feux la page blanche
La plage innocente, où les secrets s’épanchent.
De cette quête là, je ne reviens bredouille
Tel un archéologue, au milieu de ses fouilles
Qui brandit ébloui un infime fragment
Mais si chargé d’histoire, qu’il en reste tremblant.
J’ai cherché de ces mots dans le coffre des rêves
De ceux que le poète voudrait cueillir sans trêve
Tel un pauvre sysiphe dont le sort ne s’achève.
Il n’est point de limites à tout ce dont il rêve !
J’ai choisi les mots bleus dans le coffre des rêves
Où souffle le zéphyr d’une âme qui s’élève
Arrachée aux sillons d’une glaise épaisse
Libérée des haillons qu’à terre elle laisse.
Des mots légers et clairs qui n’ont d’autre écho
Que le vrai, que le juste, bien sûr aussi le beau
Qui nous portent plus haut que notre petitesse
Qui hébergent en eux la force des caresses.
C’est à pleines brassées que je veux les répandre
Qu’ils habillent les hommes bien mieux que des drapeaux
Qu’ils soient de beaux costumes sur tous les oripeaux
Qu’ils pansent les blessures où ils viennent s’étendre.
Le coffre en est plein, il suffit d’y puiser
Plutôt que par la haine, aller tout mépriser
Les mots c’est bien certain, sont tous à notre image
Paroles de vauriens, ou paroles de sage.

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