Les nouveaux temples.
Publié le 03 août 2025
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Elles se pressent avides, elles sont des milliers
Aux portes translucides de ces temples dorés
Avec dans leurs yeux vides l’envie de posséder
Ces objets impavides qui y sont exposés.
Sont-elles bien lucides de ce qui les tenaille
Ça ronge comme acide, il faut qu’elles y aillent
Acheter inutile, superflu, rien qui vaille
Tout cela est futile, mais tout ça les travaille.
Besoin de consommer, pour peut être jeter
Besoin de posséder, pour quel vide combler ?
Pour aussi rassurer leurs âmes si inquiètes
Ça ne va pas durer, y en a trop dans l’assiette.
Achetez au rabais, moins cinquante pour cent
Écoutez les sirènes elles ont même accent
Palais des tentations d’un monde dit moderne
Qui a autant de têtes qu’avait l’Hydre de Lerne.
La grande confusion entre être et avoir
La grande confusion entre être et avoir
Fausse comparaisons, ah si elles pouvaient voir !Grande accumulation et partout ça déborde Par la consommation, vrai elles se sabordent.
Et quand les portes s’ouvrent c’est la ruée vers l’or
Qui ressemble souvent à la course à la mort
Pour être le premier dans ce triste décor
A saisir dans ses mains presque la coupe en or !
Mais quel marché de dupes, ceux qui se font de l’or
Sont ceux qui sont planqués derrière ce décor
Qui ont tendu l’appât auquel la foule mord
Ils en sont même fiers et ils en rient encore !
Aux portes translucides de ces temples dorés
Avec dans leurs yeux vides l’envie de posséder
Ces objets impavides qui y sont exposés.
Sont-elles bien lucides de ce qui les tenaille
Ça ronge comme acide, il faut qu’elles y aillent
Acheter inutile, superflu, rien qui vaille
Tout cela est futile, mais tout ça les travaille.
Besoin de consommer, pour peut être jeter
Besoin de posséder, pour quel vide combler ?
Pour aussi rassurer leurs âmes si inquiètes
Ça ne va pas durer, y en a trop dans l’assiette.
Achetez au rabais, moins cinquante pour cent
Écoutez les sirènes elles ont même accent
Palais des tentations d’un monde dit moderne
Qui a autant de têtes qu’avait l’Hydre de Lerne.
La grande confusion entre être et avoir
La grande confusion entre être et avoir
Fausse comparaisons, ah si elles pouvaient voir !Grande accumulation et partout ça déborde Par la consommation, vrai elles se sabordent.
Et quand les portes s’ouvrent c’est la ruée vers l’or
Qui ressemble souvent à la course à la mort
Pour être le premier dans ce triste décor
A saisir dans ses mains presque la coupe en or !
Mais quel marché de dupes, ceux qui se font de l’or
Sont ceux qui sont planqués derrière ce décor
Qui ont tendu l’appât auquel la foule mord
Ils en sont même fiers et ils en rient encore !

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