Les quatre cavalières

Rêvons qu’un bel hasard nous ait donné ces dames
Pour annoncer enfin tout un monde nouveau 
Oui quatre cavalières pour nous sauver d’un drame
Pour une apocalypse pas celle des dévots.

Enfin réconciliés de leurs vaines disputes
Tous les membres unis de nos peuples en lutte
Rangeant dans un grand rire tout au fond du vestiaire
Les idées délétères qui ont eu cours naguère.

Que sont belles ces femmes toute emplies de gaité
On voit dans leurs sourires toute leur vérité 
Elles sont la vie même ainsi que son mystère 
Elles portent un secret que connaissent les mères.

Cette simple image est porteuse d’espoir
Celui qu’un jour les hommes tissent une autre histoire
Qu’ils abandonnent enfin leurs vieux rêves de gloire
Pour donner par amour quelque raison d’y croire.