Les vertiges de la Caranca.
Publié le 03 août 2025
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Les gorges de la têt, pour qui ne les connaît
Offrent bien des chemins, pour bien y randonner
C’est pourquoi ce matin, tous levés de bonne heure
Nous y sommes allés, tous le cœur plein d’ardeur.
Un soleil printanier, qui s’est vite montré
Tout au long de la marche, nous a accompagné
D’abord le long du cours, tout en bas dans son lit
Avons baguenaudé, sous une ombre propice
Premier étonnement, devant une cascade
Tombant dans une vasque, mais pas une naïade
Alors soudain Maryse, sur le rocher mouillé
A glissé est tombée, le pantalon trempé
On vit alors Francis, n’écoutant que son cœur
S’élancer au secours, de sa chère âme sœur
Mais le voilà coupé, son élan valeureux
Puisqu’il glisse à son tour, avec un air piteux.
On panse le blessé, on repart bien plus sages
Et on suit un sentier, que bordent des ouvrages
Quelques tunnels percés, ouvrent sur un canal
Qui offre l’eau des cimes, aux turbines en aval.
On passe par des arches, taillées dans le rocher
Qui sont un avant goût, de ce qu’on va trouver
Des passages parfois dignes, du chemin des incas
Le sentier en corniche, bordant la Caranca.
Ceux qui ont le vertige, se tiennent fort au câble
Qui par sécurité, offre prise convenable
Les falaises dominent, ou nichent des hirondelles
Dont certaines affolées, s’agitent à tire d’ailes.
Nous arrivons au lieu dit, de la prise d’eau
La station hydraulique canalise les eaux
C’est là que faisons halte, pour notre déjeuner
Dans l’herbe quelques fleurs, nous offrent leur bouquet.
Nous rentrons à rebours, par le même parcours
Qui offre dans ce sens, à voir sous d’autres jours
Ce spectacle grandiose, de ces gorges profondes
Inutiles pour ça, d’aller au bout du monde.
Offrent bien des chemins, pour bien y randonner
C’est pourquoi ce matin, tous levés de bonne heure
Nous y sommes allés, tous le cœur plein d’ardeur.
Un soleil printanier, qui s’est vite montré
Tout au long de la marche, nous a accompagné
D’abord le long du cours, tout en bas dans son lit
Avons baguenaudé, sous une ombre propice
Premier étonnement, devant une cascade
Tombant dans une vasque, mais pas une naïade
Alors soudain Maryse, sur le rocher mouillé
A glissé est tombée, le pantalon trempé
On vit alors Francis, n’écoutant que son cœur
S’élancer au secours, de sa chère âme sœur
Mais le voilà coupé, son élan valeureux
Puisqu’il glisse à son tour, avec un air piteux.
On panse le blessé, on repart bien plus sages
Et on suit un sentier, que bordent des ouvrages
Quelques tunnels percés, ouvrent sur un canal
Qui offre l’eau des cimes, aux turbines en aval.
On passe par des arches, taillées dans le rocher
Qui sont un avant goût, de ce qu’on va trouver
Des passages parfois dignes, du chemin des incas
Le sentier en corniche, bordant la Caranca.
Ceux qui ont le vertige, se tiennent fort au câble
Qui par sécurité, offre prise convenable
Les falaises dominent, ou nichent des hirondelles
Dont certaines affolées, s’agitent à tire d’ailes.
Nous arrivons au lieu dit, de la prise d’eau
La station hydraulique canalise les eaux
C’est là que faisons halte, pour notre déjeuner
Dans l’herbe quelques fleurs, nous offrent leur bouquet.
Nous rentrons à rebours, par le même parcours
Qui offre dans ce sens, à voir sous d’autres jours
Ce spectacle grandiose, de ces gorges profondes
Inutiles pour ça, d’aller au bout du monde.

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