les vieux décors.

Quand passent les cigognes au milieu de l’azur
Il nous semble que l’air en est comme plus pur,
Qu’elles portent l’espoir à grands coup d’ailes blanches
Qu’elles sont un élan qui dans le ciel s’épanche.

Les signes sont partout que nous pouvons tous voir
Mais des signes de quoi ? sont-ce signes de croix ?
Pour répondre d’abord à nos constants pourquoi ?
On est prêt pour cela, bien souvent, à les croire.

Je regrette ces temps où partout l’on cherchait
Au cœur d’un bois, ou d’une source, le sacré
Y trouvait-on réponse à des secrets cachés ?
Sous un chêne ancestral ou dans une eau nacrée ?

Mais le monde d’alors était plein de magie
Et les esprits d’alors savaient s’émerveiller 
Alors qu’à notre époque on perd son énergie 
Derrière des écrans, tous nos soirs de veillées.

Je vois tomber la neige tout autour, au dehors
Recouvrir toutes choses, habiller le décor. 
Je devine derrière combien triste sera
Un monde dépourvu de neige, un Sahara !