Les vieux du village.
Publié le 03 août 2025
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Quand se croisent les vieux dans mon petit village
Ils portent une main jusque à leur visage
Manière de salut sans même y penser
Une vieille habitude qu’ils ont pu contracter.
Beaucoup depuis l’enfance, ne l’ont pas quitté
Sauf quand ils sont partis au service militaire
Pour revenir très vite et cultiver leurs terres
Assurer aux enfants une scolarité.
Les enfants sont ailleurs mais eux sont bien restés
Avec cette terre toujours à leurs souliers
Fidèles à leurs aïeux comme à leur mémoire
Mais le sort de leurs jeunes, c’est las une autre histoire.
Plus moyen de rester pour vivre au pays
Les fermes ont disparu, les terres rachetées
Pas plus de monuments hérités du passé
Invitant les touristes à passer par ici.
Pourtant qu’est-ce qu’il est beau ce pays à leurs yeux
Ni trop bas, ni trop haut il est béni des dieux
Parsemé de ruisseaux, d’une belle rivière
Entouré de forêts à la cime altière.
Ils y chassent et pêchent toujours respectueux
De toute la nature leur bien le plus précieux
Ils sourient en silence pensant à ceux des villes
Qui rêvent bien souvent d’un petit lieu tranquille.
Ils finiront leurs jours sans regretter leur choix
Se disant qu’après tout cette vie le leur doit
Eux qui ont tant trimé, quelle que soit la saison
Ils s’éteindront sereins au cœur de leur maison.
Ils portent une main jusque à leur visage
Manière de salut sans même y penser
Une vieille habitude qu’ils ont pu contracter.
Beaucoup depuis l’enfance, ne l’ont pas quitté
Sauf quand ils sont partis au service militaire
Pour revenir très vite et cultiver leurs terres
Assurer aux enfants une scolarité.
Les enfants sont ailleurs mais eux sont bien restés
Avec cette terre toujours à leurs souliers
Fidèles à leurs aïeux comme à leur mémoire
Mais le sort de leurs jeunes, c’est las une autre histoire.
Plus moyen de rester pour vivre au pays
Les fermes ont disparu, les terres rachetées
Pas plus de monuments hérités du passé
Invitant les touristes à passer par ici.
Pourtant qu’est-ce qu’il est beau ce pays à leurs yeux
Ni trop bas, ni trop haut il est béni des dieux
Parsemé de ruisseaux, d’une belle rivière
Entouré de forêts à la cime altière.
Ils y chassent et pêchent toujours respectueux
De toute la nature leur bien le plus précieux
Ils sourient en silence pensant à ceux des villes
Qui rêvent bien souvent d’un petit lieu tranquille.
Ils finiront leurs jours sans regretter leur choix
Se disant qu’après tout cette vie le leur doit
Eux qui ont tant trimé, quelle que soit la saison
Ils s’éteindront sereins au cœur de leur maison.

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