Lesprit des sens.
Publié le 03 août 2025
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Aurai-je un jour la paix de l’esprit et du corps
Autrement que figé à jamais dans la mort ?
Quand la vie est d’abord un furieux tourbillon
De pensées, de douleurs, et de joies par million.
Mon cœur sera-t-il calme sans être paresseux ?
Mon âme atteindra-t-elle cette sérénité
Dont on dit qu’elle est accessible à ceux
Qui de leurs émotions sont un jour libérés ?
Mais est-ce en fait là le but de l’existence
Se libérer de tout ce qui en fait l’essence ?
Action ou réflexion, est-ce l’agitation
Qu’il nous faudrait proscrire, est-ce bien la question ?
L’esprit peut bien rêver d’être sans enveloppe
D’échapper aux douleurs d’une chair interlope
Oh que seraient la vie sans l’apport de nos sens !
Sinon un long ennui qui en serait l’essence ?
Bannir la souffrance qui n’a cela au cœur ?
Mais sans la sensation, que devient le bonheur ?
À moins d’imaginer que tous nos récepteurs
Ne deviennent sensibles en tous cas qu’au meilleur.
Je vis en parenthèses chacun de mes moments
Quand je souffre j’attends le retour du beau temps
Quand j’exulte, je sais l’instant bien éphémère
J’apprécie d’autant plus tout ce qui m’est offert.
Autrement que figé à jamais dans la mort ?
Quand la vie est d’abord un furieux tourbillon
De pensées, de douleurs, et de joies par million.
Mon cœur sera-t-il calme sans être paresseux ?
Mon âme atteindra-t-elle cette sérénité
Dont on dit qu’elle est accessible à ceux
Qui de leurs émotions sont un jour libérés ?
Mais est-ce en fait là le but de l’existence
Se libérer de tout ce qui en fait l’essence ?
Action ou réflexion, est-ce l’agitation
Qu’il nous faudrait proscrire, est-ce bien la question ?
L’esprit peut bien rêver d’être sans enveloppe
D’échapper aux douleurs d’une chair interlope
Oh que seraient la vie sans l’apport de nos sens !
Sinon un long ennui qui en serait l’essence ?
Bannir la souffrance qui n’a cela au cœur ?
Mais sans la sensation, que devient le bonheur ?
À moins d’imaginer que tous nos récepteurs
Ne deviennent sensibles en tous cas qu’au meilleur.
Je vis en parenthèses chacun de mes moments
Quand je souffre j’attends le retour du beau temps
Quand j’exulte, je sais l’instant bien éphémère
J’apprécie d’autant plus tout ce qui m’est offert.

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