Litanie
Publié le 03 août 2025
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Comme une litanie qui las jamais ne cesse
Que l'on peut ignorer dans l'oubli ou l'ivresse
Les jours qui se succèdent ne sont que la promesse
De tout recommencer ou céder par faiblesse.
Les aiguilles du temps avancent et nous blessent
On n'y pense pourtant que lorsque la vieillesse
Nous rappelle nos forces qui alors nous rabaissent
Le peu de moments que le sablier laisse.
Pendant toute une vie, voilà que l'on se presse
Qu'on ressent des envies ou qu'on est en détresse
A l'approche du terme on goûte la caresse
Plus n'avoir à lutter, devant nous elle se dresse.
Même si on n'accepte, elle est dite la messe
En dépit des lauriers que sur vos têtes on tresse
Malgré tous les bienfaits que derrière on laisse
Malgré les lâchetés où parfois on s'abaisse.
C'est une berceuse, une vraie traîtresse
Qui nous endort tous, dans ses rets elle nous presse
Nous nous laissons aller, et pas par paresse
Avons-nous d'autre choix, elle est la maîtresse.
Que l'on peut ignorer dans l'oubli ou l'ivresse
Les jours qui se succèdent ne sont que la promesse
De tout recommencer ou céder par faiblesse.
Les aiguilles du temps avancent et nous blessent
On n'y pense pourtant que lorsque la vieillesse
Nous rappelle nos forces qui alors nous rabaissent
Le peu de moments que le sablier laisse.
Pendant toute une vie, voilà que l'on se presse
Qu'on ressent des envies ou qu'on est en détresse
A l'approche du terme on goûte la caresse
Plus n'avoir à lutter, devant nous elle se dresse.
Même si on n'accepte, elle est dite la messe
En dépit des lauriers que sur vos têtes on tresse
Malgré tous les bienfaits que derrière on laisse
Malgré les lâchetés où parfois on s'abaisse.
C'est une berceuse, une vraie traîtresse
Qui nous endort tous, dans ses rets elle nous presse
Nous nous laissons aller, et pas par paresse
Avons-nous d'autre choix, elle est la maîtresse.

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