Livide.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 4 lecture
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Sous la pâle lueur d’une lune timide
S’entend la mélodie d’un bien triste violon
Qui son amour perdu, pleure sur tous les tons
Il verse bien des larmes sur un cœur trop aride.

Et dans la nuit de plomb, où règne ce grand vide
Vibre ce mélodrame, écoutez en les sons.
Sous la pâle lueur d’une lune timideS’entend la mélodie d’un bien triste violon.
Sous la pâle lueur d’une lune timide
S’entend la mélodie d’un bien triste violon.

Où donc est la gaieté des poèmes d’Ovide
La muse qui l’inspire a-t-elle le bourdon ?
Croit-elle consoler par d’aussi tristes sons ?
Son jeu ne produit là qu’une plainte livide.
Sous la pâle lueur d’une lune timide.
Pierre Jean Boutet - Logo
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