Loin de lessentiel.

Combien de poésies qui nous touchent au cœur 
Suscitant ou des rires ou plus souvent des pleurs ?
Plus rares peuvent être celles qui touchent à l’âme 
Qui nous élèvent un peu par magie du calame.

Nous ne sommes qu’humains et aspirons à mieux
Jusqu’à ceux, parmi nous, qui se prennent pour dieux
Mais les pieds dans la glaise, aspirés par nos sens
Être plus grands que nous, c’est plus dur qu’on ne pense.

Nous citons en exemple ceux qu’on nomme héros 
Dont on loue les actions, nous qui sommes zéros.
Ce ne sont qu’exceptions qui confirment la règle 
On voit plus de moineaux que l’on ne compte d’aigles.

Alors que reste-t-il à nous vulgum pecus
Pour s’évader un peu de ce cirque de puces ?
Le rêve est à portée de chacun d’entre nous
Et par lui on s’élève sans besoin qu’on nous pousse.

Quelle respiration si belle et si vitale
Qui nous fait vivre un temps dans un monde idéal.
Il est des rêves doux qui apaisent et calment
Hélas des cauchemars au sein d’affreux dédales.