Lori de la montagnette
Publié le 03 août 2025
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Je vous emmènerai un jour
En promenade faire un tour
Vers un endroit très isolé
Un joli vallon bien caché
Le chemin il faut deviner
Quand de la piste en pied de nez
Il vous invite à l’emprunter
Près d’ardoisières ravinées.
Il est étroit et suit à flanc
Des coteaux eux peu engageant
Peut être bien qu’en observant
Vous verrez l’ours qu’on dit prudent.
Sur quelques troncs un peu puants
Du goudron dont on voit la poix
Vous verrez des pièges à poils
Pour les ours qui vont s’y grattant
L’endroit est sauvage à souhait
On voit tout au fond la vallée
Un dernier effort ça y est
À l’ori on est arrivé.
C’est un abri d’ardoises fait
Elles y sont très bien arrangées
Par une porte il est gardé
Que l’on peut bien sûr enlever.
Sur les cartes il n’est signalé
Il a des centaines d’années
Il offre abri aux bergers
Aux promeneurs égarés.
Il garde un charmant vallon
Où coule un ruisseau peu profond
De là on a très jolie vue
Jusqu’au lieu dit porteil d’Orlu.
Cette charmante cabanette
Surmontée de la montagnette
Du nom du pic, on voit sa tête
Depuis là-haut est là qui guette.
On s’y restaure un moment
Dans un creux à l’abri du vent
Des oiseaux se posent un instant
Des becs croisés, c’est épatant.
Du retour ne vous dirai rien
Ce n’est que le même chemin
Que l’on ferait main dans la main
Si nous étions encore gamins.
En promenade faire un tour
Vers un endroit très isolé
Un joli vallon bien caché
Le chemin il faut deviner
Quand de la piste en pied de nez
Il vous invite à l’emprunter
Près d’ardoisières ravinées.
Il est étroit et suit à flanc
Des coteaux eux peu engageant
Peut être bien qu’en observant
Vous verrez l’ours qu’on dit prudent.
Sur quelques troncs un peu puants
Du goudron dont on voit la poix
Vous verrez des pièges à poils
Pour les ours qui vont s’y grattant
L’endroit est sauvage à souhait
On voit tout au fond la vallée
Un dernier effort ça y est
À l’ori on est arrivé.
C’est un abri d’ardoises fait
Elles y sont très bien arrangées
Par une porte il est gardé
Que l’on peut bien sûr enlever.
Sur les cartes il n’est signalé
Il a des centaines d’années
Il offre abri aux bergers
Aux promeneurs égarés.
Il garde un charmant vallon
Où coule un ruisseau peu profond
De là on a très jolie vue
Jusqu’au lieu dit porteil d’Orlu.
Cette charmante cabanette
Surmontée de la montagnette
Du nom du pic, on voit sa tête
Depuis là-haut est là qui guette.
On s’y restaure un moment
Dans un creux à l’abri du vent
Des oiseaux se posent un instant
Des becs croisés, c’est épatant.
Du retour ne vous dirai rien
Ce n’est que le même chemin
Que l’on ferait main dans la main
Si nous étions encore gamins.

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