Lorsque coule le sang.
Publié le 03 août 2025
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J’étais désespéré et néanmoins joyeux
Me disait un ami dans un triste aveu
Mais devant la bêtise que constitue la guerre
Je suis las désormais plus déçu que naguère.
Comme si de nuages il n’y en avait assez
Pour obscurcir les cieux où ils sont entassés
On nous promet bientôt que c’est la fin du monde
Et tout cela s’aggrave de seconde en seconde.
On ne se dit vaincu, on veut toujours se battre
Est-on bien convaincu que ça sert de combattre ?
On veut encore y croire que l’on va s’en sortir
Et puis voilà Poutine qui veut nous voir mourir.
On se distrait encore mais le cœur n’y est plus
Quand tout autour de nous ça pourrit et ça pue.
D’ailleurs même les cieux deviennent, vois, orange
Preuve qu’il n’y a plus tout là-haut aucun ange.
Quand bien que pessimiste, j’étais un bon vivant
À présent tout m’attriste, et ce bien plus qu’avant
Ma poésie du coup elle aussi s’en ressent
Plus de place à la joie lorsque coule le sang.
Me disait un ami dans un triste aveu
Mais devant la bêtise que constitue la guerre
Je suis las désormais plus déçu que naguère.
Comme si de nuages il n’y en avait assez
Pour obscurcir les cieux où ils sont entassés
On nous promet bientôt que c’est la fin du monde
Et tout cela s’aggrave de seconde en seconde.
On ne se dit vaincu, on veut toujours se battre
Est-on bien convaincu que ça sert de combattre ?
On veut encore y croire que l’on va s’en sortir
Et puis voilà Poutine qui veut nous voir mourir.
On se distrait encore mais le cœur n’y est plus
Quand tout autour de nous ça pourrit et ça pue.
D’ailleurs même les cieux deviennent, vois, orange
Preuve qu’il n’y a plus tout là-haut aucun ange.
Quand bien que pessimiste, j’étais un bon vivant
À présent tout m’attriste, et ce bien plus qu’avant
Ma poésie du coup elle aussi s’en ressent
Plus de place à la joie lorsque coule le sang.

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