Lune pâle
Publié le 03 août 2025
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Sous une lune pâle étouffée de nuées
La lagune s’étale embrumée de buées
Une barque y glisse sans même un clapotis
Pareille à une esquisse laissée par un frottis
Seul le chant des crapauds trouble le grand silence
Où règnent les roseaux d’une épaisse présence
Tout au bout d’un bâton de racine tordue
Brille un lumignon sur la vaste étendue.
La sombre silhouette d’un manteau revêtue
Semble scruter l’obscur lors que le chant s’est tu
A ses pieds un rameur ahane sous l’effort
Comme s’il redoutait que le frappe un sort.
L’esquif s’échoue enfin sur un îlot touffu
Où se dresse une ruine oubliée et perdue
Le fantôme en descend en portant sa lumière
Se dirige tout droit vers un cercle de pierres.
Il ôte son manteau, sa grande houppelande
Et révèle alors son dessein sur la lande
Une femme vêtue d’une ample robe blanche
Entame une danse de jupons et de manches.
S’allument des lucioles comme autant de guirlandes
Tout autour de la dame qui fait sa sarabande
De sourdes psalmodies à l’instant l’accompagnent
Poussées par quelques spectres qui hantent la campagne.
Puis soudain tout se tait et vite disparaît
Sur cet îlot désert s’installe le silence
De barque, de rameur, de sorcier plus de traces
Comme un coup de balai qui toute choses efface.
Seule la lune pâle semble avoir changé
Elle brille à présent libérée des nuées
Sur la calme lagune où aucun étranger
Ne se risque à la nuit de venir la troubler.
La lagune s’étale embrumée de buées
Une barque y glisse sans même un clapotis
Pareille à une esquisse laissée par un frottis
Seul le chant des crapauds trouble le grand silence
Où règnent les roseaux d’une épaisse présence
Tout au bout d’un bâton de racine tordue
Brille un lumignon sur la vaste étendue.
La sombre silhouette d’un manteau revêtue
Semble scruter l’obscur lors que le chant s’est tu
A ses pieds un rameur ahane sous l’effort
Comme s’il redoutait que le frappe un sort.
L’esquif s’échoue enfin sur un îlot touffu
Où se dresse une ruine oubliée et perdue
Le fantôme en descend en portant sa lumière
Se dirige tout droit vers un cercle de pierres.
Il ôte son manteau, sa grande houppelande
Et révèle alors son dessein sur la lande
Une femme vêtue d’une ample robe blanche
Entame une danse de jupons et de manches.
S’allument des lucioles comme autant de guirlandes
Tout autour de la dame qui fait sa sarabande
De sourdes psalmodies à l’instant l’accompagnent
Poussées par quelques spectres qui hantent la campagne.
Puis soudain tout se tait et vite disparaît
Sur cet îlot désert s’installe le silence
De barque, de rameur, de sorcier plus de traces
Comme un coup de balai qui toute choses efface.
Seule la lune pâle semble avoir changé
Elle brille à présent libérée des nuées
Sur la calme lagune où aucun étranger
Ne se risque à la nuit de venir la troubler.

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