Ma petite histoire.
Publié le 03 août 2025
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J’aime trop cette vie que croque à belles dents
Je goûte tous plaisirs que donnent les cinq sens
Oh combien bien en jouir peut être enivrant
Aux simples et fortes joies, ne suis indifférent
Je suis ce qu’on appelle parfois un bon vivant
Bien plus qu’épicurien, carrément un gourmand
Je connais mes limites, j’ai quelques garde fous
Ne me prive de rien, et goûte à un peu tout.
Il est bien des moments où je me sens très bien
Où je dois l’avouer je n’ai besoin de rien
Mon corps est satisfait et mon cœur est léger
Il ne plane sur moi vraiment aucun danger.
Pourquoi ai-je pourtant au fond de moi souvent
Cette ombre qui pèse et ronge obstinément
Cette conscience extrême de tout ce qui m’entoure
Cette sourde inquiétude qui mine tous mes jours ?
Le monde vient à moi, je suis ouvert à tout
Voilà que jusqu’à moi, il charrie tous ses maux
J’envie parfois l’ermite qui vit si loin de tout
Là où plus rien n’existe qu’à travers ses mots.
Le monde et ses misères, l’univers et le vide
J’irai jusqu’à maudire ce qui me rend lucide
N’ai-je d’humilité et assez pour me dire
Qu’à tout ça ne puis rien, que tout au mieux le vivre ?
J’oscille tel le pendule, de moi même au monde
De ma petite histoire, à la grande qui gronde
De ma réalité immédiate et heureuse
À cette humanité qui n’est assez peureuse.
Je goûte tous plaisirs que donnent les cinq sens
Oh combien bien en jouir peut être enivrant
Aux simples et fortes joies, ne suis indifférent
Je suis ce qu’on appelle parfois un bon vivant
Bien plus qu’épicurien, carrément un gourmand
Je connais mes limites, j’ai quelques garde fous
Ne me prive de rien, et goûte à un peu tout.
Il est bien des moments où je me sens très bien
Où je dois l’avouer je n’ai besoin de rien
Mon corps est satisfait et mon cœur est léger
Il ne plane sur moi vraiment aucun danger.
Pourquoi ai-je pourtant au fond de moi souvent
Cette ombre qui pèse et ronge obstinément
Cette conscience extrême de tout ce qui m’entoure
Cette sourde inquiétude qui mine tous mes jours ?
Le monde vient à moi, je suis ouvert à tout
Voilà que jusqu’à moi, il charrie tous ses maux
J’envie parfois l’ermite qui vit si loin de tout
Là où plus rien n’existe qu’à travers ses mots.
Le monde et ses misères, l’univers et le vide
J’irai jusqu’à maudire ce qui me rend lucide
N’ai-je d’humilité et assez pour me dire
Qu’à tout ça ne puis rien, que tout au mieux le vivre ?
J’oscille tel le pendule, de moi même au monde
De ma petite histoire, à la grande qui gronde
De ma réalité immédiate et heureuse
À cette humanité qui n’est assez peureuse.

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