Machine arrière
Publié le 03 août 2025
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De ce que j’ai compris ou alors cru comprendre
Je crois avoir tout dit, le reste n’est que cendres
J’ai brûlé mes vaisseaux, je n’ai plus qu’à me rendre
Encore un bout de route, et un virage à prendre.
Douloureuse impression de tenter un bilan
De ce que l’Homme a fait en presque dix mille ans
Petit être fragile, sans griffes et sans dents
Qui du monde entier s’est voulu conquérant.
Je suis de cette espèce et si je la comprends
Je n’en suis pas très fier, suis resté dans le rang.
Bien que de ses erreurs je sois à plein conscient
Je n’ai su ni n’ai pu être si différent.
Car la vie va si vite que l’on en suit le flot
Qu’à tout ce qu’on fait, on ne peut tourner le dos
J’aurais pu, j’aurais du …mais le temps est passé
Elle coule si vite que l’on est dépassé.
Comment ne pas céder ? C’est à portée de main.
Pourquoi si je le peux, le remettre à demain ?
Combien de tentations, combien de frustrations ?
Toujours au plus facile, n’est-ce ça la question ?
Une quête effrénée vers toujours plus de biens
Ce que l’on avait hier ne vaut déjà plus rien.
L’Homme a ce travers de vouloir toujours plus
Et tout va de travers quand de tout il n’y a plus.
Comment donc espérer qu’il suive voie contraire
Qu’il décide pour lui que d’avoir moins qu’hier ?
Il semble programmé pour croître sans barrières
Qui peut croire qu’il peut faire machine arrière ?
Je crois avoir tout dit, le reste n’est que cendres
J’ai brûlé mes vaisseaux, je n’ai plus qu’à me rendre
Encore un bout de route, et un virage à prendre.
Douloureuse impression de tenter un bilan
De ce que l’Homme a fait en presque dix mille ans
Petit être fragile, sans griffes et sans dents
Qui du monde entier s’est voulu conquérant.
Je suis de cette espèce et si je la comprends
Je n’en suis pas très fier, suis resté dans le rang.
Bien que de ses erreurs je sois à plein conscient
Je n’ai su ni n’ai pu être si différent.
Car la vie va si vite que l’on en suit le flot
Qu’à tout ce qu’on fait, on ne peut tourner le dos
J’aurais pu, j’aurais du …mais le temps est passé
Elle coule si vite que l’on est dépassé.
Comment ne pas céder ? C’est à portée de main.
Pourquoi si je le peux, le remettre à demain ?
Combien de tentations, combien de frustrations ?
Toujours au plus facile, n’est-ce ça la question ?
Une quête effrénée vers toujours plus de biens
Ce que l’on avait hier ne vaut déjà plus rien.
L’Homme a ce travers de vouloir toujours plus
Et tout va de travers quand de tout il n’y a plus.
Comment donc espérer qu’il suive voie contraire
Qu’il décide pour lui que d’avoir moins qu’hier ?
Il semble programmé pour croître sans barrières
Qui peut croire qu’il peut faire machine arrière ?

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