Malgré les jours qui passent.

Publié le 03 août 2025 2 minutes de lecture 5 lecture
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Parfois je crains un peu que de leur faire injure
À tous ces écrivains, poètes et auteurs
De m’être, tout comme eux, lancé dans l’aventure
Sans avoir leur talent, mais avec tout mon cœur.

Avoir osé écrire, au risque de froisser,
Le lecteur en recherche d’odes à la beauté.
Avoir osé tout dire, au risque d’angoisser, 
Tous les lecteurs en quête de la légèreté.

Mais j’avance pourtant, vers je ne sais quel but
Alignant trop de textes qui vont droit au rebut,
Obéissant aux mots qui sans cesse m’appellent
Pour que je les entende, et leur donne des ailes.

Je ne suis meilleur juge que mes quelques lecteurs 
Je ne sais, de mes textes, quels sont bien les meilleurs.
Alors je fais confiance à tous leurs commentaires, 
Y découvrant parfois ce que je n’ai su taire.

J’en ai déjà tant dit et tant encore à dire 
Je pourrais bien cesser, mais ne serait-ce pire ?
Tous ces mots qui en moi resteraient en chemin
Me feraient-ils reproche d’être alors orphelins ?

Ils ne se lassent pas, pas plus que ne le suis
De naître sur la page, et à leur juste place.
A moins que le besoin ou l’envie ne me fuient
J’écrirai à plus soif malgré les jours qui passent.
Pierre Jean Boutet - Logo
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