Me parviennent assourdies les rumeurs de ce monde
Publié le 03 août 2025
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Non que j’en soit coupé, mais ne suis dans sa ronde.
Je connais les malheurs, catastrophes et bassesses
Qui sans aucun répit, notre pays agressent.
Je m’en crois à l’abri, pour l’instant tout au moins
Elle ne me touchent pas, ne viennent dans mon coin
Dans ce joli village, cloche merle parfois
On vit en réduction ce monde et ses émois.
Loin de la grande ville, de son agitation
De son bruit, de sa vie, de ses palpitations
Combien nous semblent loin, beaucoup de ces questions
Et pourtant on est pris dans des contradictions.
Car c’est bien de la ville que tous nous dépendons
De l’envie des touristes de venir en station
D’y venir profiter de nos belles montagnes
De venir respirer un bon air de campagne.
Alors bien qu’amortis, on vibre ici aussi
Avec les gens des villes et avec leurs soucis
Qui donc n’a parmi nous des parents, des enfants
Prisonniers dans ces villes, des enfers par moment ?
Même ici on souffre et très directement
Même ici sont fermés hôtels et restaurants
Même ici sont inquiets bien sur les commerçants
Même ici sont fêtés aussi tous les soignants !
Les personnes âgées demeurent bien chez elles
Aussi très effrayées par toutes les nouvelles
Les rues restent désertes hormis les chiens qui errent
Sont fermées à deux pas les routes de frontière.
C’est très au ralenti que enfin se réveillent
Quelques activités, l’école la première.
L’hôtel fait des repas que l’on peut emporter
Et le facteur reprend à présent ses tournées.
À la mairie se tiennent enfin des réunions
De ces nouveaux élus jusqu’ici sans mission
Tous espèrent revoir à la belle saison
Revenir les touristes en nombre et à foison.
Autour un paradis de nature fragile
Objet comme on devine de bien des convoitises
Nous devons accueillir tous ces gens de la ville
Sans faire pour autant trop d’énormes bêtises.
Comme de recouvrir, pâturages ou forêts
De chalets, de maisons, de commerces et de routes
Comme d’en oublier d’à tout prix préserver
Ce qui en fait tout le charme, de cela qu’on n’en doute !
Que voilà des défis et des incertitudes
Fini le farniente et la belle quiétude
Faut retrousser nos manches et affronter ces temps
Allons réveillons-nous car il est plus que temps !
Je connais les malheurs, catastrophes et bassesses
Qui sans aucun répit, notre pays agressent.
Je m’en crois à l’abri, pour l’instant tout au moins
Elle ne me touchent pas, ne viennent dans mon coin
Dans ce joli village, cloche merle parfois
On vit en réduction ce monde et ses émois.
Loin de la grande ville, de son agitation
De son bruit, de sa vie, de ses palpitations
Combien nous semblent loin, beaucoup de ces questions
Et pourtant on est pris dans des contradictions.
Car c’est bien de la ville que tous nous dépendons
De l’envie des touristes de venir en station
D’y venir profiter de nos belles montagnes
De venir respirer un bon air de campagne.
Alors bien qu’amortis, on vibre ici aussi
Avec les gens des villes et avec leurs soucis
Qui donc n’a parmi nous des parents, des enfants
Prisonniers dans ces villes, des enfers par moment ?
Même ici on souffre et très directement
Même ici sont fermés hôtels et restaurants
Même ici sont inquiets bien sur les commerçants
Même ici sont fêtés aussi tous les soignants !
Les personnes âgées demeurent bien chez elles
Aussi très effrayées par toutes les nouvelles
Les rues restent désertes hormis les chiens qui errent
Sont fermées à deux pas les routes de frontière.
C’est très au ralenti que enfin se réveillent
Quelques activités, l’école la première.
L’hôtel fait des repas que l’on peut emporter
Et le facteur reprend à présent ses tournées.
À la mairie se tiennent enfin des réunions
De ces nouveaux élus jusqu’ici sans mission
Tous espèrent revoir à la belle saison
Revenir les touristes en nombre et à foison.
Autour un paradis de nature fragile
Objet comme on devine de bien des convoitises
Nous devons accueillir tous ces gens de la ville
Sans faire pour autant trop d’énormes bêtises.
Comme de recouvrir, pâturages ou forêts
De chalets, de maisons, de commerces et de routes
Comme d’en oublier d’à tout prix préserver
Ce qui en fait tout le charme, de cela qu’on n’en doute !
Que voilà des défis et des incertitudes
Fini le farniente et la belle quiétude
Faut retrousser nos manches et affronter ces temps
Allons réveillons-nous car il est plus que temps !

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