même un faible écho
Publié le 04 août 2025
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Voilà déjà sept ans que j’écris comme on pisse
Sans me prendre jamais pour autre qu’un jocrisse.
Mes joies restent vulgaires comme mon désespoir
Je ne suis pas sur terre pour promettre un grand soir.
Je publie à tout va ce qui me vient en tête
Je sème à tous vents mon éternelle quête
Dans l’espoir d’un écho qui me dit tu n’es seul
J’accompagne mes mots jusques à mon linceul.
Serait-ce vanité de troubler le silence
De croire que quelqu’un aime ce que je pense ?
Pourtant mon seul orgueil est de rester moi même
Juste entre deux bouquets, roses et chrysanthèmes.
La page est le miroir qui me parle à moi même
Et j’ouvre des tiroirs où dorment nos problèmes
Pour les mettre à jour et qu’ils voient la lumière
Pour qu’enfin un beau jour on leur jette des pierres.
Mes mots ont des aigrettes qui les portent sans fards
Sur les ondes célestes et les vents de hasard
S’ils recèlent des graines elles s’en iront germer
Sans une once de haine pour donner à aimer.
J’ai ouvert un matin le robinet du verbe
Et les mots ont poussé telle la folle herbe
Sans jamais demander aucune permission
Messagers je ne sais pas de quelle mission.
Des mots il y en a des milliards de milliards
Les miens ne valent plus que quelques pauvres liards
Ils côtoient des paroles qu’on a presque sacrées
Ils voguent avec elles mais sans les massacrer.
Alors mais quel miracle quand elles vont résonner
Dans quelque autre esprit qui vient m’en témoigner
Que je reçois l’écho d’un autre cœur qui bat
Ou d’un être engagé dans les mêmes combats.
Sans me prendre jamais pour autre qu’un jocrisse.
Mes joies restent vulgaires comme mon désespoir
Je ne suis pas sur terre pour promettre un grand soir.
Je publie à tout va ce qui me vient en tête
Je sème à tous vents mon éternelle quête
Dans l’espoir d’un écho qui me dit tu n’es seul
J’accompagne mes mots jusques à mon linceul.
Serait-ce vanité de troubler le silence
De croire que quelqu’un aime ce que je pense ?
Pourtant mon seul orgueil est de rester moi même
Juste entre deux bouquets, roses et chrysanthèmes.
La page est le miroir qui me parle à moi même
Et j’ouvre des tiroirs où dorment nos problèmes
Pour les mettre à jour et qu’ils voient la lumière
Pour qu’enfin un beau jour on leur jette des pierres.
Mes mots ont des aigrettes qui les portent sans fards
Sur les ondes célestes et les vents de hasard
S’ils recèlent des graines elles s’en iront germer
Sans une once de haine pour donner à aimer.
J’ai ouvert un matin le robinet du verbe
Et les mots ont poussé telle la folle herbe
Sans jamais demander aucune permission
Messagers je ne sais pas de quelle mission.
Des mots il y en a des milliards de milliards
Les miens ne valent plus que quelques pauvres liards
Ils côtoient des paroles qu’on a presque sacrées
Ils voguent avec elles mais sans les massacrer.
Alors mais quel miracle quand elles vont résonner
Dans quelque autre esprit qui vient m’en témoigner
Que je reçois l’écho d’un autre cœur qui bat
Ou d’un être engagé dans les mêmes combats.

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