Méprise.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 5 lecture
(0)
Notre propre regard ne serait que méprise ?
Le temps ne change en rien, mais c’est nous qui changeons.
Dans ce temps immobile, c’est bien nous qui plongeons,
Et dans ce mouvement, il n’est rien qui nous grise.

La vue dans le miroir un beau jour, nous défrise.
La fleur vient à faner, qu’il est loin le bourgeon !
Devant l’inéluctable, parfois, nous enrageons.
Mais le temps, impassible, n’a que faire des crises.

Nul ne peut s’arrêter sur le bord du chemin
La course se poursuit, la glissade est sans fin
Le mieux est, dans ce cas, de se donner la main.

À peine tu souris. que l’image est passée.
À peine tu m’embrasses, que c’est déjà demain.
Restent les souvenirs qu’on ne veut effacer.
Pierre Jean Boutet - Logo
Connectez-vous pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.

Commentaires (0)

Connectez-vous ou inscrivez-vous pour laisser un commentaire.

Soyez le premier à laisser un commentaire sur ce poème.