Merveilleux.
Publié le 03 août 2025
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Tout au bout de mes doigts se nichent bien des choses
Car grâce à eux je fais ce que je me propose.
Avec dix doigts, deux mains, tant de mondes qui s’ouvrent,
J’agis bien sur le monde, et où que je me trouve.
Tout au bout de mes pieds se trouvent des chemins.
J’arpente à satiété, le proche ou le lointain.
Ils me conduisent là où je me dirige
Je choisis de bouger, s’il le faut, je me fige.
Jamais trop on n’y pense, à nos outils de chair
Sauf quand on est privé, de ces services offerts.
Pour moi je les agite avec ravissement
Émerveillé de voir ces jolis instruments.
Je pourrais aussi bien célébrer mes deux yeux
Comme mes oreilles, mon nez, ou ma bouche
Ou le grain de ta peau que par bonheur je touche
Un corps quand tout va bien, quoi de plus merveilleux ?
Souvent on le maltraite, comme s’il n’était nous.
On l’oublie, on le ruine sans comprendre qu’un jour,
Il pourra crier grâce et craquer sous les coups
Et dire plus jamais, quand on voulait toujours.
Car grâce à eux je fais ce que je me propose.
Avec dix doigts, deux mains, tant de mondes qui s’ouvrent,
J’agis bien sur le monde, et où que je me trouve.
Tout au bout de mes pieds se trouvent des chemins.
J’arpente à satiété, le proche ou le lointain.
Ils me conduisent là où je me dirige
Je choisis de bouger, s’il le faut, je me fige.
Jamais trop on n’y pense, à nos outils de chair
Sauf quand on est privé, de ces services offerts.
Pour moi je les agite avec ravissement
Émerveillé de voir ces jolis instruments.
Je pourrais aussi bien célébrer mes deux yeux
Comme mes oreilles, mon nez, ou ma bouche
Ou le grain de ta peau que par bonheur je touche
Un corps quand tout va bien, quoi de plus merveilleux ?
Souvent on le maltraite, comme s’il n’était nous.
On l’oublie, on le ruine sans comprendre qu’un jour,
Il pourra crier grâce et craquer sous les coups
Et dire plus jamais, quand on voulait toujours.

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