Mirliton ou Lumignon
Publié le 03 août 2025
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Je n’ai point tant écrit que ne l’a fait Hugo
Qui vivait de sa plume et qui n’avait d’égaux
Et point ne me compare, quel que soit mon égo
Ne rêve de sa gloire, mais juste de ses mots.
J’ai entrepris fort tard tous mes jeux d’écriture
J’ai donc quelque retard et beaucoup de ratures
Ma vie depuis ce temps danse au gré de mes vers
Je suis un mirliton qui fait tout à l’envers.
J’éprouve une jouissance lorsque l’inspiration
Ou quoique ce soit d’autre et quel que soit son nom
Appelle sous mon doigt ce doux jaillissement
D’un flot de mots avides de vivre ce moment.
Si rien je ne dirige, je suis un instrument
Ni génial ni prodige, juste un artisan
Un auteur sur sa forge, maçon a son ouvrage
Qui voit monter son mur comme un joli présage.
Je file donc ma laine, si je ne suis Verlaine
Depuis mon écheveau, si je ne suis Rimbaud
Souvent je dis ma peine de ce trop plein de haine
Où je le clame haut, combien le monde est beau.
Je n’écrirai jamais autant que fit Victor
Je n’en ai voyez-vous vraiment aucun remords
Car point n’ai l’ambition de laisser comme lui
Un jour au Panthéon un lumignon qui luit.
Qui vivait de sa plume et qui n’avait d’égaux
Et point ne me compare, quel que soit mon égo
Ne rêve de sa gloire, mais juste de ses mots.
J’ai entrepris fort tard tous mes jeux d’écriture
J’ai donc quelque retard et beaucoup de ratures
Ma vie depuis ce temps danse au gré de mes vers
Je suis un mirliton qui fait tout à l’envers.
J’éprouve une jouissance lorsque l’inspiration
Ou quoique ce soit d’autre et quel que soit son nom
Appelle sous mon doigt ce doux jaillissement
D’un flot de mots avides de vivre ce moment.
Si rien je ne dirige, je suis un instrument
Ni génial ni prodige, juste un artisan
Un auteur sur sa forge, maçon a son ouvrage
Qui voit monter son mur comme un joli présage.
Je file donc ma laine, si je ne suis Verlaine
Depuis mon écheveau, si je ne suis Rimbaud
Souvent je dis ma peine de ce trop plein de haine
Où je le clame haut, combien le monde est beau.
Je n’écrirai jamais autant que fit Victor
Je n’en ai voyez-vous vraiment aucun remords
Car point n’ai l’ambition de laisser comme lui
Un jour au Panthéon un lumignon qui luit.

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