Mon cher Antoine,

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 6 lecture
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Pourquoi dissimuler ce plaisir à vous lire
Car toute la magie de votre œuvre m’enivre
Vous qui fûtes d’abord un grand aventurier
À l’époque où voler, c’était le ciel défier.

Mais le plus beau message que vous avez posté 
C’est encore ce conte tout plein d’humanité 
Ce regard d’un enfant sur un mode absurde
Ce regard confiant au delà des censures.

Vous demeurez pour ça à jamais ce doux prince
Le compliment, je sais, vous paraîtra bien mince
Mais qui pourrait prétendre, avoir volé au temps
Cette réputation, qui peut en dire autant ?

Vous étiez déjà Saint, avant d’ainsi périr 
Dans un avion perdu en profondeur marine
C’est la tête levée que je vous imagine
Guettant dans les étoiles celle qui va mourir.

Vient nous apprivoiser comme il fit du renard
Nous les braves zinzins peut être un peu bizarres
Mais nous sommes uniques, comme le fut la rose
Quand elle réalisa qu’elle était quelque chose.

Et puis compter un saint parmi nous mécréants 
Ce serait quelque chose et nous serions contents
Pour racheter ces fautes, si vénielles pourtant
Que certains nous reprochent quand nous sommes indécents.
Pierre Jean Boutet - Logo
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