Musiques du silence.
Publié le 03 août 2025
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Je me suis arrêté au bord de cette route
J’ai éteins la radio, vu les vaches qui broutent
J’ai ressenti très fort une impression bizarre
La brusque cessation de tout ce tintamarre,
De ces bruits incessants qui meublent tant ma vie
Commencent le matin, ne cessent qu’à la nuit
Au point que le silence, je n’entends même plus
Quand il est étouffé par la somme des bruits.
Tout à coup cette absence, cette disparition
Des paroles bruissantes, et des coups de klaxon
Cela crée un malaise, comme un brutal besoin
De tous ces sons qui comblent, le vide qui m’étreint.
C’est un sas à franchir, et soudain je respire
Aurai-je retrouvé, tout ce à quoi j’aspire
Un contact de mes sens, en direct sur le monde
Sans subir tout l’écran, de ces bruits qui m’inondent.
C’est un peu angoissant, de se retrouver seul
Sans cette illusion, que nourrit la rumeur
Qui même en sourdine, chasse un peu nos peurs
D’être à découvert, sans le bruit des jingles.
Ce sont bien d’autres bruits, à présent que je ouïs
Comme les chants d’oiseaux, un glouglou qui résonne
Le murmure du vent, l’insecte qui bourdonne
Toute une nature offerte dont je jouis.
Ce qui était silence, est empli de musiques
Je n’avais pas conscience, de ces vies harmoniques
Je renoue pour un temps tous ces liens d’autrefois
Avant que les techniques n’aient imposé leurs lois.
J’ai éteins la radio, vu les vaches qui broutent
J’ai ressenti très fort une impression bizarre
La brusque cessation de tout ce tintamarre,
De ces bruits incessants qui meublent tant ma vie
Commencent le matin, ne cessent qu’à la nuit
Au point que le silence, je n’entends même plus
Quand il est étouffé par la somme des bruits.
Tout à coup cette absence, cette disparition
Des paroles bruissantes, et des coups de klaxon
Cela crée un malaise, comme un brutal besoin
De tous ces sons qui comblent, le vide qui m’étreint.
C’est un sas à franchir, et soudain je respire
Aurai-je retrouvé, tout ce à quoi j’aspire
Un contact de mes sens, en direct sur le monde
Sans subir tout l’écran, de ces bruits qui m’inondent.
C’est un peu angoissant, de se retrouver seul
Sans cette illusion, que nourrit la rumeur
Qui même en sourdine, chasse un peu nos peurs
D’être à découvert, sans le bruit des jingles.
Ce sont bien d’autres bruits, à présent que je ouïs
Comme les chants d’oiseaux, un glouglou qui résonne
Le murmure du vent, l’insecte qui bourdonne
Toute une nature offerte dont je jouis.
Ce qui était silence, est empli de musiques
Je n’avais pas conscience, de ces vies harmoniques
Je renoue pour un temps tous ces liens d’autrefois
Avant que les techniques n’aient imposé leurs lois.

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