Nuit noire

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 4 lecture
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La nuit était pareille au noir le plus profond
Aucune étoile en veille, alors tout s'y confond
De ces nuits où on veille, les yeux vers le plafond
Quand ne vient le sommeil, les rêves se défont.

Sur cette toile vierge, on écrit à la craie
Sans allumer de cierges, et puis sans cris d'orfraie
La nuit qui nous héberge n'exige pas de frais
Juste que l'on gamberge, juste que l'on s'effraie.

Un silence de tombe, seule respiration
Seules des gouttes tombent, de sueur sur mon front
Et la peur ne retombe il n'en est pas question
La nuit est une bombe pour nos pauvres obsessions.

Elle n'offre de repères rien à quoi s'accrocher
Parfois on prie le père, on voudrait s'approcher 
D'une paix sans la guerre, sans rien se reprocher
La nuit n'en offre guère, elle veut tout faucher.

La nuit à nouveau pèse sur la fin de journée 
Je ne me sens à l'aise, ne veux m'y enfourner
Je sens comme un malaise, où elle veut me mener
La nuit souvent elle biaise pour mieux vous dominer.
Pierre Jean Boutet - Logo
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