On frappe à la porte
Publié le 03 août 2025
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On frappe à la porte, ce n’est que le facteur
Très souvent il apporte des plis venus d’ailleurs
Il passe en coup de vent, pressé dans sa tournée
Ce n’est pas comme avant, parfois, il s’arrêtait.
Aujourd’hui c’est ainsi, tout devient très urgent,
Comme si on faisait course contre le temps.
Comme si s’agiter, n’était au fond pas vain,
Comme si on buvait, la lie avec le vin.
La seule voie pour moi, c’est de faire des pauses
Le temps n’empêche pas qu’un peu on se repose
Il va du même pas, que l’on s’agite ou pas
D’autant qu’à s’exciter, on hâte son trépas.
J’ai bien longtemps couru dans mes jeunes années
Après les papillons, comme dans la forêt
C’était pour épuiser toute cette énergie
Qui coulait dans mes veines, comme un trop de vie.
Puis j’ai joué le jeu des métiers exigeants
Pour être le meilleur au milieu d’autres gens.
J’y ai pris du plaisir sans me casser les dents
Et je n’ai eu par chance que très peu d’accidents.
Puis la vie ralentit quand survient la retraite
On découvre le temps sans plus trop de contraintes.
On découvre un rythme beaucoup plus apaisant
On fait lors mille choses, mais en prenant son temps.
Il n’y a de défaite ou de renoncement
C’est plutôt une fête et c’est bien différent.
Le temps, paradoxal, semble passer plus vite
N’est- ce pas étonnant alors qu’on ne s’agite ?
À ce que l’on m’a dit, on n’a tous qu’une vie
Mais on en a plusieurs, tout comme des envies.
À chaque étape clef de tout notre parcours
On vit différemment ainsi le temps qui court.
Je fus ainsi actif quand c’était nécessaire
Je suis contemplactif, c’est une autre affaire.
Les choses vont au gré de nos anniversaires
Le regard sur le temps bien sûr alors diffère.
On frappe à la porte, ce n’est que le facteur
Bienvenue à cet homme qui apporte l’ailleurs.
Un jour ce n’est pas lui qui frappera à l’huis,
Heureux ça n’est encore, pas pour cet aujourd’hui.
Très souvent il apporte des plis venus d’ailleurs
Il passe en coup de vent, pressé dans sa tournée
Ce n’est pas comme avant, parfois, il s’arrêtait.
Aujourd’hui c’est ainsi, tout devient très urgent,
Comme si on faisait course contre le temps.
Comme si s’agiter, n’était au fond pas vain,
Comme si on buvait, la lie avec le vin.
La seule voie pour moi, c’est de faire des pauses
Le temps n’empêche pas qu’un peu on se repose
Il va du même pas, que l’on s’agite ou pas
D’autant qu’à s’exciter, on hâte son trépas.
J’ai bien longtemps couru dans mes jeunes années
Après les papillons, comme dans la forêt
C’était pour épuiser toute cette énergie
Qui coulait dans mes veines, comme un trop de vie.
Puis j’ai joué le jeu des métiers exigeants
Pour être le meilleur au milieu d’autres gens.
J’y ai pris du plaisir sans me casser les dents
Et je n’ai eu par chance que très peu d’accidents.
Puis la vie ralentit quand survient la retraite
On découvre le temps sans plus trop de contraintes.
On découvre un rythme beaucoup plus apaisant
On fait lors mille choses, mais en prenant son temps.
Il n’y a de défaite ou de renoncement
C’est plutôt une fête et c’est bien différent.
Le temps, paradoxal, semble passer plus vite
N’est- ce pas étonnant alors qu’on ne s’agite ?
À ce que l’on m’a dit, on n’a tous qu’une vie
Mais on en a plusieurs, tout comme des envies.
À chaque étape clef de tout notre parcours
On vit différemment ainsi le temps qui court.
Je fus ainsi actif quand c’était nécessaire
Je suis contemplactif, c’est une autre affaire.
Les choses vont au gré de nos anniversaires
Le regard sur le temps bien sûr alors diffère.
On frappe à la porte, ce n’est que le facteur
Bienvenue à cet homme qui apporte l’ailleurs.
Un jour ce n’est pas lui qui frappera à l’huis,
Heureux ça n’est encore, pas pour cet aujourd’hui.

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