Où sont passées...?
Publié le 03 août 2025
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Où sont passées ces nuits où je dormais paisible
Visité de ces rêves qui vous rendent heureux
Où sont allés ces jours où il m'était loisible
De mener mes projets tout en narguant les dieux ?
À présent que les ans reprennent l'avantage
Que je ne suis si jeune que j'avance en âge
Des cauchemars repeuplent l'écran de mes nocturnes
Et l'ennui m'envahit comme la peur de l'urne.
Que sont les temps joyeux de ma belle jeunesse
Devenus souvenirs comme autant de faiblesse
Que sont les nuits câlines toutes emplies de fièvre
Enfuies pour des repos à présent bien plus mièvre.
À présent que mes os craquent comme graviers
Que des épées de feu agacent aussi mes reins
Je n'ai que des regrets de mes grands bras d'airain
Et du poids qui me courbe et qui me fait plier.
Ces pensées généreuses, ma croyance au progrès
Ma confiance dans l'homme, dans ses belles idées
Noyées dans l'amertume et la désillusion
Comme se sont enfuies les ardentes pulsions.
Maintenant que mon corps n'est qu élans de détresse
Que plus rien dans ma vie n'est urgent ni me presse
Je suis assez surpris de n'avoir de sagesse
Plus que je n'en avais du temps de ma jeunesse.
Visité de ces rêves qui vous rendent heureux
Où sont allés ces jours où il m'était loisible
De mener mes projets tout en narguant les dieux ?
À présent que les ans reprennent l'avantage
Que je ne suis si jeune que j'avance en âge
Des cauchemars repeuplent l'écran de mes nocturnes
Et l'ennui m'envahit comme la peur de l'urne.
Que sont les temps joyeux de ma belle jeunesse
Devenus souvenirs comme autant de faiblesse
Que sont les nuits câlines toutes emplies de fièvre
Enfuies pour des repos à présent bien plus mièvre.
À présent que mes os craquent comme graviers
Que des épées de feu agacent aussi mes reins
Je n'ai que des regrets de mes grands bras d'airain
Et du poids qui me courbe et qui me fait plier.
Ces pensées généreuses, ma croyance au progrès
Ma confiance dans l'homme, dans ses belles idées
Noyées dans l'amertume et la désillusion
Comme se sont enfuies les ardentes pulsions.
Maintenant que mon corps n'est qu élans de détresse
Que plus rien dans ma vie n'est urgent ni me presse
Je suis assez surpris de n'avoir de sagesse
Plus que je n'en avais du temps de ma jeunesse.

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