Ouvrir les yeux
Publié le 03 août 2025
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Lorsque j’ouvre les yeux au matin dans le calme
Dans la lumière crue qui éclaire ma chambre
Je ne sais plus à qui doit revenir la palme
À l’espoir du printemps ou au noir d’un décembre.
Chaque jour est empli de tant de catastrophes
Les guerres, le climat, de quoi noircir mes strophes
Et voilà maintenant que c’est la liberté
Qui va foutre le camp en plein cœur de l’été ?
Je vois le précipice dans lequel tous on tombe
Ça fait le même bruit que le fracas des bombes.
J’entends Victor Hugo s’agiter dans sa tombe
Que va-t-il demeurer lorsque le rideau tombe ?
Effacées les lumières, aussi les droits de l’homme
Les consciences parties pour faire un petit somme.
Bientôt tous habillés d’un joli uniforme
Les écoliers partout seront tous mis aux normes.
Il nous faudra prouver sur cinq générations
Que nous sommes français, comme jadis teutons,
Pour conserver le droit à dire notre opinion
Ou pour toucher encore quelques allocations.
Nous serons la risée du monde appelé libre
Nous serons appauvris, plus que ceux qui ont la livre.
Les médias muselés concédés au privé
Et dans les rues en mai, plus aucun défilé.
Je ne suis pas prophète mais bien observateur
Je vois ce qui se passe quand ceux là sont vainqueurs :
Dans tous ces vieux pays les libertés reculent
Et les riches prospèrent, est-ce là leur calcul ?
Dans la lumière crue qui éclaire ma chambre
Je ne sais plus à qui doit revenir la palme
À l’espoir du printemps ou au noir d’un décembre.
Chaque jour est empli de tant de catastrophes
Les guerres, le climat, de quoi noircir mes strophes
Et voilà maintenant que c’est la liberté
Qui va foutre le camp en plein cœur de l’été ?
Je vois le précipice dans lequel tous on tombe
Ça fait le même bruit que le fracas des bombes.
J’entends Victor Hugo s’agiter dans sa tombe
Que va-t-il demeurer lorsque le rideau tombe ?
Effacées les lumières, aussi les droits de l’homme
Les consciences parties pour faire un petit somme.
Bientôt tous habillés d’un joli uniforme
Les écoliers partout seront tous mis aux normes.
Il nous faudra prouver sur cinq générations
Que nous sommes français, comme jadis teutons,
Pour conserver le droit à dire notre opinion
Ou pour toucher encore quelques allocations.
Nous serons la risée du monde appelé libre
Nous serons appauvris, plus que ceux qui ont la livre.
Les médias muselés concédés au privé
Et dans les rues en mai, plus aucun défilé.
Je ne suis pas prophète mais bien observateur
Je vois ce qui se passe quand ceux là sont vainqueurs :
Dans tous ces vieux pays les libertés reculent
Et les riches prospèrent, est-ce là leur calcul ?

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