Paradoxes
Publié le 03 août 2025
2 minutes de lecture
5 lecture
(0)
On vit des temps de crise mais au regard de quoi ?
Famines, pestes et guerres qui frappaient autrefois
Etaient des cataclysmes qui ne laissaient parfois
Que peu de survivants derrière leurs exploits.
Il y avait tant de pauvres qui vivaient peu de temps
Les époques étaient sombres et les progrès très lents
Les enfants lors vivaient comme avant leurs parents
Et ils ne connaissaient que peu de changements.
La fin du monde était à leurs yeux bien souvent
Aux portes de leur vie, ils en avaient tourment
Mais ces populations alors si peu nombreuses
Ne menaçaient en rien la terre généreuse.
On vit des temps de crise mais au regard de quoi ?
Y-a-t-il jamais eu autant de gens prospères
Qui vivent plus longtemps que vivaient ces ancêtres
Qui jouissent d'une vie plus facile je crois.
Nos vies sont tourbillons, à donner le tournis
Nous avons des accès, à bien des connaissances
On pourrait dire de nous, que nous sommes vernis
Qui n'ont vécu trop mal, depuis notre naissance.
Mais le prix à payer de la prospérité
C'est que notre avenir, nous avons obéré
Ce présent imparfait, que nous avons créé
Est si lourd de menaces, pour la terre blessée.
Alors de quoi nous plaindre sinon de nos erreurs
Alors faisons usage de ces pouvoirs immenses
Que nous ne contrôlons, pour notre grand malheur
Pour ouvrir sur des temps, meilleurs que ceux qu'on pense.
Famines, pestes et guerres qui frappaient autrefois
Etaient des cataclysmes qui ne laissaient parfois
Que peu de survivants derrière leurs exploits.
Il y avait tant de pauvres qui vivaient peu de temps
Les époques étaient sombres et les progrès très lents
Les enfants lors vivaient comme avant leurs parents
Et ils ne connaissaient que peu de changements.
La fin du monde était à leurs yeux bien souvent
Aux portes de leur vie, ils en avaient tourment
Mais ces populations alors si peu nombreuses
Ne menaçaient en rien la terre généreuse.
On vit des temps de crise mais au regard de quoi ?
Y-a-t-il jamais eu autant de gens prospères
Qui vivent plus longtemps que vivaient ces ancêtres
Qui jouissent d'une vie plus facile je crois.
Nos vies sont tourbillons, à donner le tournis
Nous avons des accès, à bien des connaissances
On pourrait dire de nous, que nous sommes vernis
Qui n'ont vécu trop mal, depuis notre naissance.
Mais le prix à payer de la prospérité
C'est que notre avenir, nous avons obéré
Ce présent imparfait, que nous avons créé
Est si lourd de menaces, pour la terre blessée.
Alors de quoi nous plaindre sinon de nos erreurs
Alors faisons usage de ces pouvoirs immenses
Que nous ne contrôlons, pour notre grand malheur
Pour ouvrir sur des temps, meilleurs que ceux qu'on pense.

Connectez-vous
pour noter ce poème, l'ajouter à vos favoris et créer des collections.