Pas de frilosité.
Publié le 03 août 2025
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Un oiseau est venu pépier à ma fenêtre
En dressant joliment sur sa petite tête
Une crête striée de raies noires et blanches
Comme s’il voulait un peu me tirer par la manche
Sors donc de ta maison, profite du soleil
Si tu ne peux voler tu peux courir quand même
Tu sentiras l’air frais, même si ce n’est pareil
À celui dans mes ailes, c’est bien le même thème
Il n’y a de liberté que dans le mouvement
Du corps ou de l’esprit, c’est cet étonnement
De comprendre qu’on peut aller où bon nous semble
Ou penser comme on veut, sans pour cela qu’on tremble.
Toi l’oiseau tu as compris que grande est ta chance
De survoler le monde et d’y mener ta danse.
Quand même le danger existe à chaque instant
Tu peux être la proie des serres d’un milan.
Vivre à l’abri de tout est-ce encore vivre ?
Peut-on à s’isoler se dire encore libre ?
Il n’y a de liberté que si au moins on ose
Ouvrir un peu ses ailes, quand bien même on s’expose.
En dressant joliment sur sa petite tête
Une crête striée de raies noires et blanches
Comme s’il voulait un peu me tirer par la manche
Sors donc de ta maison, profite du soleil
Si tu ne peux voler tu peux courir quand même
Tu sentiras l’air frais, même si ce n’est pareil
À celui dans mes ailes, c’est bien le même thème
Il n’y a de liberté que dans le mouvement
Du corps ou de l’esprit, c’est cet étonnement
De comprendre qu’on peut aller où bon nous semble
Ou penser comme on veut, sans pour cela qu’on tremble.
Toi l’oiseau tu as compris que grande est ta chance
De survoler le monde et d’y mener ta danse.
Quand même le danger existe à chaque instant
Tu peux être la proie des serres d’un milan.
Vivre à l’abri de tout est-ce encore vivre ?
Peut-on à s’isoler se dire encore libre ?
Il n’y a de liberté que si au moins on ose
Ouvrir un peu ses ailes, quand bien même on s’expose.

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