Pas de grands cris, pour dire mon effroi
Publié le 03 août 2025
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J’ écris, certes j’écris, mais ne suis-je trop sage ?
À en lire certains, est-ce que mon message
Ne s’exprime pas trop en propos mesurés,
Quand d’autres sont plus forts, et davantage hurlés ?
Devrais-je exhiber, sans plus de pudeur, mes tripes ?
Est-ce que le lecteur, à ce faire, on agrippe ?
Je crois à l’émotion que contiennent les mots
Mais sans que la raison s’absente du propos.
Chacun s’exprime à l’aune de ce qu’il a vécu
N’ai-je assez souffert ? Sans doute d’autres plus
Je veux garder ouvert mon prisme sur le monde
C’est le prix à payer pour des leçons fécondes.
La douleur nous enferme dans sa prison sans murs
En rompre les barreaux, s’avère oh combien dur
Je ne veux la laisser imposer son regard
Et ne pas voir ce monde où règne le hasard.
Ce hasard qui a fait qu’y coexistent hélas
Une infinie beauté et des hommes en masse
J’en appelle à eux, pour qu’ils soient plus lucides
Cessent de s’y montrer sans limites, avides.
Une fois encore me voilà à conclure
Sur un navrant constat, ma nouvelle écriture
Mon effroi serait-il par vous mieux compris
Si j’en arrivais là en poussant de grands cris ?
À en lire certains, est-ce que mon message
Ne s’exprime pas trop en propos mesurés,
Quand d’autres sont plus forts, et davantage hurlés ?
Devrais-je exhiber, sans plus de pudeur, mes tripes ?
Est-ce que le lecteur, à ce faire, on agrippe ?
Je crois à l’émotion que contiennent les mots
Mais sans que la raison s’absente du propos.
Chacun s’exprime à l’aune de ce qu’il a vécu
N’ai-je assez souffert ? Sans doute d’autres plus
Je veux garder ouvert mon prisme sur le monde
C’est le prix à payer pour des leçons fécondes.
La douleur nous enferme dans sa prison sans murs
En rompre les barreaux, s’avère oh combien dur
Je ne veux la laisser imposer son regard
Et ne pas voir ce monde où règne le hasard.
Ce hasard qui a fait qu’y coexistent hélas
Une infinie beauté et des hommes en masse
J’en appelle à eux, pour qu’ils soient plus lucides
Cessent de s’y montrer sans limites, avides.
Une fois encore me voilà à conclure
Sur un navrant constat, ma nouvelle écriture
Mon effroi serait-il par vous mieux compris
Si j’en arrivais là en poussant de grands cris ?

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