Pas de plumes
Publié le 03 août 2025
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Ami je le confesse je n'ai aucune plume
Nulle part sur le corps, et pas au bout des doigts
C'est ma chair sur l'écran quand ce dernier s'allume
Qui tapote des lettres à l'envers, à l'endroit.
Ce sont quelques baguettes animées de surcroît
Qui danse une gigue bien enflammée parfois
Je les vois là qui courent sous mes yeux ébahis
Et choisissent leur chute, au gré de mon esprit.
Je suis en même temps auteur et spectateur
Drôle de sensation, je vois vos airs moqueurs
Je découvre avant vous, comme je suis joueur
Ce qui pour cette fois, en est le seul moteur.
Pourquoi parler de plume ou même de stylo
Quand tant de nous déjà jouent maintenant du piano
En place de ses notes, nous avons nous des mots
Et nous jonglons certains, avec certain brio.
Mais qu'importe le geste, la recherche est la même
Au lieu d'un crissement, caressant le papier
Nous avons le silence suspendu à nos doigts
Tandis qu'ils se promènent sur un écran ma foi.
Ni pâté, ni ratures, que propre est le texte
On peut le corriger sous le moindre prétexte
On le voit s'aligner comme petits soldats
Et raconter l'histoire qui vous tendra ses bras.
Ami je le confesse je n'ai aucune plume
Nulle part sur le corps, pas plus au bout des doigts
Mais l'esprit volatile prend alors son envol
Et plane sur l'écrit tandis que je rigole.
Nulle part sur le corps, et pas au bout des doigts
C'est ma chair sur l'écran quand ce dernier s'allume
Qui tapote des lettres à l'envers, à l'endroit.
Ce sont quelques baguettes animées de surcroît
Qui danse une gigue bien enflammée parfois
Je les vois là qui courent sous mes yeux ébahis
Et choisissent leur chute, au gré de mon esprit.
Je suis en même temps auteur et spectateur
Drôle de sensation, je vois vos airs moqueurs
Je découvre avant vous, comme je suis joueur
Ce qui pour cette fois, en est le seul moteur.
Pourquoi parler de plume ou même de stylo
Quand tant de nous déjà jouent maintenant du piano
En place de ses notes, nous avons nous des mots
Et nous jonglons certains, avec certain brio.
Mais qu'importe le geste, la recherche est la même
Au lieu d'un crissement, caressant le papier
Nous avons le silence suspendu à nos doigts
Tandis qu'ils se promènent sur un écran ma foi.
Ni pâté, ni ratures, que propre est le texte
On peut le corriger sous le moindre prétexte
On le voit s'aligner comme petits soldats
Et raconter l'histoire qui vous tendra ses bras.
Ami je le confesse je n'ai aucune plume
Nulle part sur le corps, pas plus au bout des doigts
Mais l'esprit volatile prend alors son envol
Et plane sur l'écrit tandis que je rigole.

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