Petite voix
Publié le 03 août 2025
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Où donc elle est allée cette petite voix
Qui chantait dans ma tête si souvent autrefois
Où donc elle est passée et pourquoi ce silence
Elle me manque tant maintenant sa présence.
Elle me poussait toujours, avance en confiance
Y a tant à découvrir quand on vit son enfance
Vas toujours vers les gens, vas donc à leur rencontre
Et si tu ne sais pas, écoute, je te montre.
Ce furent tout d’abord des périodes fréquentes
Où la petite voix se montrait plus absente
Puis de longues journées, des semaines entières
Elle revenait toujours entendant mes prières.
Et puis il y eut ce jour où se ferma le piège
Où c’est ma liberté dont on a fait le siège
Où je fus agressée, comme une moins que rien
Où on a pris mon corps comme chose pas moins.
Depuis il n’y en moi qu’un grand vide silence
De voix même étouffée je n’entends la présence
C’est comme un cri muet qui se heurte aux murs
Comme dans une tombe, l’esprit se claquemure.
Je me sens si flétrie, je me sens si indigne
D’accueillir à nouveau la voix qui était le signe
Que c’était le meilleur que la vie promettait
Pourquoi fus-je punie, qu’est ce donc que j’ai fait ?
Je me surprends parfois à espérer encore
Que la voix renaîtra quand j’oublierai ce corps
Et cet esprit meurtris par la loi du plus fort
Que je serai lavée de mes pensées de mort.
Qui chantait dans ma tête si souvent autrefois
Où donc elle est passée et pourquoi ce silence
Elle me manque tant maintenant sa présence.
Elle me poussait toujours, avance en confiance
Y a tant à découvrir quand on vit son enfance
Vas toujours vers les gens, vas donc à leur rencontre
Et si tu ne sais pas, écoute, je te montre.
Ce furent tout d’abord des périodes fréquentes
Où la petite voix se montrait plus absente
Puis de longues journées, des semaines entières
Elle revenait toujours entendant mes prières.
Et puis il y eut ce jour où se ferma le piège
Où c’est ma liberté dont on a fait le siège
Où je fus agressée, comme une moins que rien
Où on a pris mon corps comme chose pas moins.
Depuis il n’y en moi qu’un grand vide silence
De voix même étouffée je n’entends la présence
C’est comme un cri muet qui se heurte aux murs
Comme dans une tombe, l’esprit se claquemure.
Je me sens si flétrie, je me sens si indigne
D’accueillir à nouveau la voix qui était le signe
Que c’était le meilleur que la vie promettait
Pourquoi fus-je punie, qu’est ce donc que j’ai fait ?
Je me surprends parfois à espérer encore
Que la voix renaîtra quand j’oublierai ce corps
Et cet esprit meurtris par la loi du plus fort
Que je serai lavée de mes pensées de mort.

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