Plombé.

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 4 lecture
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Le ciel est trop plombé et ma poésie peine
À retrouver le souffle pour jouer dans l’arène 
Pour y souffler l’espoir de lendemains joyeux
Pour partager un peu quels sont mes meilleurs vœux.

Ce n’est plus de la crainte car je n’ai plus d’espoir
Me sont insupportables tous leurs chants de victoire.
Comment leur pardonner d’être aveugles et sourds
D’ignorer à ce point combien leurs choix sont lourds.

Je n’ai plus d’autre option que de vivre au présent 
Sans plus me projeter dans un futur joué.
Au moins pour quelques temps demeuré enjoué 
Mon sort n’est pas le pire de ça je suis conscient.

Ce sont des chants funèbres qui germent sous ma plume
A la vue des ténèbres qui tout près s’accumulent
Mais je me fais violence, je vois que le printemps
Se pare de ces fleurs que j’aime infiniment.
Pierre Jean Boutet - Logo
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