Plus rien ne presse.
Publié le 03 août 2025
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Que reste-t-il de sa jeunesse
À ce vieillard triste et chenu
De ce beau temps qu’il a connu
Auquel de penser il ne cesse ?
Chaque jour un peu il s’affaisse,
Dos jadis droit, mais plus tenu,
À la lèvre un rictus ténu
En souvenir de l’allégresse.
À présent pour lui rien ne presse
Chaque jour est déconvenue
Tant les douleurs partout l’agressent.
Il n’a hélas plus la souplesse
Du temps jadis dans sa jeunesse
Où il courait libre et nu.
À ce vieillard triste et chenu
De ce beau temps qu’il a connu
Auquel de penser il ne cesse ?
Chaque jour un peu il s’affaisse,
Dos jadis droit, mais plus tenu,
À la lèvre un rictus ténu
En souvenir de l’allégresse.
À présent pour lui rien ne presse
Chaque jour est déconvenue
Tant les douleurs partout l’agressent.
Il n’a hélas plus la souplesse
Du temps jadis dans sa jeunesse
Où il courait libre et nu.

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