Point de vue.
Publié le 03 août 2025
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Je porte deux regards sur tout ce qui m’entoure :
L’un est émerveillé, il aime ce qu’il voit
L’autre est effrayé par tout ce qu’il perçoit
Du monde tel qu’il va, sans qu’il y ait de retour.
L’un me distrait de l’autre, mais l’autre lui m’obsède
A ses signaux de peur, bien trop souvent je cède.
La beauté et l’amour sont certes bons remèdes
Mais ce ne sont jamais que de courts intermèdes.
Le mal gagne en force sans cesse du terrain
Et faiblit à vue d’œil tout ce à quoi je tiens.
Une à une les digues qu’on croyait si solides
Cèdent pour ne laisser qu’un trou béant et vide.
Comme j’envie les poètes du temps passé
Qui des beautés du monde parfois se lassaient
Qui cultivaient sans honte toutes les fleurs du mal
Sans voir et à quel point ce n’était si normal.
Car seule la beauté, l’amour et la bonté
Méritent et par eux d’être haut célébrées
Je n’ai assez de mots pour exprimer ma crainte
De n’entendre un jour de l’homme que les plaintes.
L’un est émerveillé, il aime ce qu’il voit
L’autre est effrayé par tout ce qu’il perçoit
Du monde tel qu’il va, sans qu’il y ait de retour.
L’un me distrait de l’autre, mais l’autre lui m’obsède
A ses signaux de peur, bien trop souvent je cède.
La beauté et l’amour sont certes bons remèdes
Mais ce ne sont jamais que de courts intermèdes.
Le mal gagne en force sans cesse du terrain
Et faiblit à vue d’œil tout ce à quoi je tiens.
Une à une les digues qu’on croyait si solides
Cèdent pour ne laisser qu’un trou béant et vide.
Comme j’envie les poètes du temps passé
Qui des beautés du monde parfois se lassaient
Qui cultivaient sans honte toutes les fleurs du mal
Sans voir et à quel point ce n’était si normal.
Car seule la beauté, l’amour et la bonté
Méritent et par eux d’être haut célébrées
Je n’ai assez de mots pour exprimer ma crainte
De n’entendre un jour de l’homme que les plaintes.

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