Point ne se passe un jour à nêtre écartelé

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 5 lecture
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Par ces tristes nouvelles qui nous sont martelées 
Et les beautés du monde que j’arrive à goûter 
Dans ce coin de montagne où je suis réfugié.

Plus ne sont de journées qui finissent paisibles
Entre petits plaisirs et une paix possible.
On vit tous désormais sur des montagnes russes
Où sont-elles passées, pour autant qu’elles fussent ?

N’allumez la télé, n’écoutez la radio
Tout ce qu’on y entend, ce ne sont que des maux
Allez plutôt courir et par monts et par vaux
C’est ce choix qui apporte au moins un peu de beau.

J’embrasse la nature, je m’y noierai plutôt 
Loin des hommes, leurs guerres, et leurs schismes idiots
Je me confie au monde des arbres et de l’eau
C’est la joie qui m’inonde sans y entendre un mot.

Le bruit que font les hommes m’étouffe bien trop
Je cherche le silence à l’aube ou plus tôt 
Je trouve alors en moi la force qu’il me faut
Pour affronter ce monde qui sonne las bien faux.
Pierre Jean Boutet - Logo
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