Pour mes frères humains.

Publié le 03 août 2025 2 minutes de lecture 5 lecture
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Chaque jour je me lève à une aube nouvelle
Chaque jour je consume un peu plus de ma vie
Je ne sais trop combien m’en reste de parcelles 
Combien d’étapes encore sur cette road movie. 

Les jours se précipitent, la mêlée est confuse
Je ne les compte plus, le temps qui court m’amuse
Ma mesure du temps est dans ce que j’écris 
Il ne s’écoule plus qu’au gré des poésies.

J’ai dépassé le cap où la vie se construit
Toute œuvre est périssable, donc je le suis aussi 
De toutes vies passées ne restent que des mots
Pour beaucoup même pas sinon quelques photos.

Ce qui peut m’arriver en rien ne m’indiffère 
Je crains comme beaucoup de la douleur l’enfer
Mais se sont dissipées toutes ces illusions
Que je serai de ceux qui influent la direction.

Je ne suis qu’une goutte dans l’océan des hommes
Une voie dérisoire dans un chœur indistinct 
Qui sera étouffée par le temps sous sa gomme
Si j’écris c’est le fruit d’un insondable instinct.

Chaque jour je me lève sur une aube nouvelle
Je couche des idées sur l’écran qui m’appelle
Je disperse les mots aux vents de l’incertain
Pour qu’ils trouvent écho chez mes frères humains.
Pierre Jean Boutet - Logo
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