Premières esquisses.

Publié le 03 août 2025 3 minutes de lecture 7 lecture
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Murets de pierres sèches, en longues égratignures qui courent dans les champs, 
Vous êtes sans conteste comme des signatures de ces vies, combien dures, des paysans cerdans.

C'est Bolquere la fière au flanc de la montagneÉtalée en gradins sur la belle CerdagneBolquere et son clocher qui pointe orgueilleux Comme un joli repère sur un ciel toujours bleu.
C'est Bolquere la fière au flanc de la montagne
Étalée en gradins sur la belle Cerdagne
Bolquere et son clocher qui pointe orgueilleux 
Comme un joli repère sur un ciel toujours bleu.

Niché en haut d’un pré à la pente herbeuse
Bordé de grands sapins à la cime orgueilleuse
Non loin d’un beau plan d’eau aux rives paresseuses 
Un chalet se blottit qu’a bâti de ses mains
Un paysan cerdan pour ses bêtes et son foin.

En Cerdagne et Capcir, mille jeux de couleurs
Portées par tant de feuilles, de fruits ou de fleurs
La digitale pourpre belle et dangereuse
Les groseilles sauvages pour des cueillettes heureuses.

Ici la nature offre à qui ouvre les yeux
Mille et un spectacles d’un geste généreux 
Mais faites y silence et soyez attentifs
Le cerf comme la biche y restent très furtifs.
Vous trouverez le cèpe, le roi des champignons
Verrez la corydale et ses pourpres effusions.

Dans ce pays sauvage poussent mille rochers 
Soit dressés en falaise où se sont accrochés 
Des arbres obstinés sur des pentes arides,
Soit partout dans les champs qui n’en sont jamais vides.
Voyez tous ces amas sculptures naturelles !

Au gré des promenades sur des chemins perdus
Vous foulerez au pied par quelque inadvertance
De ces grands bois de cerf comme des branches nues
Qu’ils ont abandonnés au fil de leur errance.

Le peuple de l’air aime nos paysages
De tous oiseaux ici on peut ouïr le ramage
Du plus petit caché dans une touffe d’herbes 
Au plus grand des rapaces et à son vol superbe.

Dolmens comme menhirs ou ponts mégalithiques 
À EYNE tant de traces d’âges préhistoriques
Témoignages émouvants de tous ces hommes qui
Ont choisi, il y a longtemps, de venir vivre aqui.

Un coin de Pyrénées qui mérite un détour 
Au dessus des Peric planent quelques vautours.
À leur pied se prélassent à l’ombre de leurs ailes 
Les sauvages étangs du nom de Camporells.

Totem emblématique de notre altiplano
Est le petit train jaune qui monte ici très haut.
Cheminant par tunnels et par ponts étonnants
Il fait toujours la joie des enfants et des grands. 

La nature est ici partout, omniprésente 
Dans les champs, les forêts, sur les sommets, les sentes.
Elle a bien des visages tant elle y est vivante
L’homme a-t-il compris qu’elle n’était sa servante ?
Pierre Jean Boutet - Logo
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