Premiers froids
Publié le 03 août 2025
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Ce matin dans le pré les ombres paresseuses
Des bosquets de la haie s'étalent un peu peureuses
Au gré d'un soleil pâle qui hésite à monter
En ce début d'hiver mais le ciel est d'acier.
L'herbe est encore verte mais par endroit jaunie
Le froid a fait son oeuvre sur les brins rabougris
Des monts, des buttes mais quels sont ces travaux
Une oeuvre de taupes ou crottins de chevaux ?
Si je lève les yeux je vois sur les montagnes
La neige qui les frange, comme ferait un pagne
Et les névés qui brillent comme autant de miroirs
Envoient-ils leurs signaux comme signes d'espoir ?
Un vol de passereaux cesse ses agapes
Dans quelques beaux sorbiers chargés de lourdes grappes
Leurs circonvolutions dans un air immobile
Y jouent un vrai ballet aérien et gracile.
Des torches violettes dépassent ici et là
Derniers crocus d'automne à la couleur lilas
Fini le temps des fleurs, la nature s'endort
Bientôt va s'installer un tout nouveau décor.
Des bosquets de la haie s'étalent un peu peureuses
Au gré d'un soleil pâle qui hésite à monter
En ce début d'hiver mais le ciel est d'acier.
L'herbe est encore verte mais par endroit jaunie
Le froid a fait son oeuvre sur les brins rabougris
Des monts, des buttes mais quels sont ces travaux
Une oeuvre de taupes ou crottins de chevaux ?
Si je lève les yeux je vois sur les montagnes
La neige qui les frange, comme ferait un pagne
Et les névés qui brillent comme autant de miroirs
Envoient-ils leurs signaux comme signes d'espoir ?
Un vol de passereaux cesse ses agapes
Dans quelques beaux sorbiers chargés de lourdes grappes
Leurs circonvolutions dans un air immobile
Y jouent un vrai ballet aérien et gracile.
Des torches violettes dépassent ici et là
Derniers crocus d'automne à la couleur lilas
Fini le temps des fleurs, la nature s'endort
Bientôt va s'installer un tout nouveau décor.

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