Prismes.
Publié le 03 août 2025
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Nous voyons mais sans voir les choses telles qu’elles sont
Nous voyons à travers nos propres certitudes.
Et ce sont bien ces prismes que sur tout nous posons
Qui renvoient des images conformes aux habitudes.
Tous nos raisonnements suivent d’abord ces routes
Qui ont levé jadis si bien nos premiers doutes.
Alors nous n’osons plus les remettre en question
Ils sont d’un tel confort que nous les adoptons.
Ces idées bien ancrées sont comme des barreaux
Invisible prison pour les gens dits normaux
Puisqu’ainsi tout leur semble acquis à tout jamais
Jusqu’à ne même plus savoir l’imaginer.
Certains de l’extérieur nous lancent de grands cris
Mais on n’a pour ceux là souvent que du mépris
On leur renvoie bien sûr qu’ils n’ont pas bien compris
À quel point à ce sort on attache de prix.
Nous sommes dans un train où tout n’est que confort
Lancé à toute allure, un transport vers la mort
Il y a des aiguillages pour d’autres havres ou ports
Mais nul ne veut les prendre à se sentir si forts.
Certains tirent bien sûr les sonnettes d’alarme
Demandent à ralentir, versent même des larmes
Mais rares sont hélas parmi les convoyeurs
Ceux qui voient que le train fonce vers son malheur.
Car ils voient mais sans voir les choses telles qu’elles sontIls ne voient qu’à travers leurs propres certitudes.Et ce sont bien ces prismes auxquels seuls ils se fientQui renvoient des images conformes à leurs envies.
Car ils voient mais sans voir les choses telles qu’elles sont
Ils ne voient qu’à travers leurs propres certitudes.
Et ce sont bien ces prismes auxquels seuls ils se fient
Qui renvoient des images conformes à leurs envies.
Nous voyons à travers nos propres certitudes.
Et ce sont bien ces prismes que sur tout nous posons
Qui renvoient des images conformes aux habitudes.
Tous nos raisonnements suivent d’abord ces routes
Qui ont levé jadis si bien nos premiers doutes.
Alors nous n’osons plus les remettre en question
Ils sont d’un tel confort que nous les adoptons.
Ces idées bien ancrées sont comme des barreaux
Invisible prison pour les gens dits normaux
Puisqu’ainsi tout leur semble acquis à tout jamais
Jusqu’à ne même plus savoir l’imaginer.
Certains de l’extérieur nous lancent de grands cris
Mais on n’a pour ceux là souvent que du mépris
On leur renvoie bien sûr qu’ils n’ont pas bien compris
À quel point à ce sort on attache de prix.
Nous sommes dans un train où tout n’est que confort
Lancé à toute allure, un transport vers la mort
Il y a des aiguillages pour d’autres havres ou ports
Mais nul ne veut les prendre à se sentir si forts.
Certains tirent bien sûr les sonnettes d’alarme
Demandent à ralentir, versent même des larmes
Mais rares sont hélas parmi les convoyeurs
Ceux qui voient que le train fonce vers son malheur.
Car ils voient mais sans voir les choses telles qu’elles sontIls ne voient qu’à travers leurs propres certitudes.Et ce sont bien ces prismes auxquels seuls ils se fientQui renvoient des images conformes à leurs envies.
Car ils voient mais sans voir les choses telles qu’elles sont
Ils ne voient qu’à travers leurs propres certitudes.
Et ce sont bien ces prismes auxquels seuls ils se fient
Qui renvoient des images conformes à leurs envies.

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