Puisquil ne sert de rien....

Publié le 03 août 2025 moins d'une minute de lecture 5 lecture
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S’il existait des mots, que je pourrais t’écrire 
Qui laissent sur ta peau, une envie de revivre
Ces jours qui furent heureux, au point moi qu’ils m’enivrent 
Mais las je crois entendre, que tu ris à les lire.

Pourtant il suffisait avant d’un simple geste
Un digne de la main, un mouvement d’épaule 
Pour que tu viennes alors, d’un élan toujours leste 
Te blottir contre moi, que ta lèvre me frôle.

Les mots ne sont plus rien, s’il n’y a plus de confiance
La trahison leur fait perdre leur consistance
Le cœur lui devient sourd, si l’oreille entend
Tu ne crois plus aux mots que je disais avant.

Et l’œil devient aveugle, où il voyait pourtant
De l’amour une preuve quand il était confiant 
Il n’y a plus d’après, quand la ligne est brisée 
Cette ligne invisible, entre deux cœurs liés.

Comme il ne sert de rien, de te dire je t’aime
Que je ne puis t’écrire, pour broder sur ce thème
Je t’envoies une lettre, pauvre feuille blanche
Puisqu’il ne sert de rien que mon coeur s’y épanche.
Pierre Jean Boutet - Logo
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