Quand aucune histoire ny était racontée.

Publié le 03 août 2025 2 minutes de lecture 4 lecture
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Dans la plaine fertile s’étalait un grand fleuve 
Méandres paresseux avec des bras aveugles
En des temps où le temps n’était encore compté 
Où aucune histoire n’y était racontée.

La terre vivait alors une grande aventure
Et les millions d’années s’écoulaient, telles un fleuve
Méandres paresseux et tentatives aveugles
Dans ces jeux et essais que tentait la Nature.

Les cris des animaux et le chant des rivières 
La rage des volcans, et les bruits de la mer
Le souffle d’une brise, le fracas des tempêtes 
L'obsédant tintement d’une pluie qui s’entête. 

C’étaient là mille sons qui habitaient l’espace
Tandis que seuls des os y laissaient quelque trace.
Le monde était vierge d’aucune profanation
Hormis venues du ciel de rares collisions.

Parmi tous les grands singes, Un jour naquis pourquoi ? 
Quelque étrange avatar, faible et nu de surcroît
Doté d’un grand pouvoir qui est celui du langage
Par qui il entreprit un tout nouveau voyage.

En un clin d’œil ou presque à l’échelle des temps
La terre fut conquise par des milliards de gens
Qui la mirent à genoux, toujours plus l’exploitant
Mais bientôt la question : combien de survivants.

Tant d’espèces ont vécu bien des millions d’années 
L’aventure humaine risque d’être plus brève. 
Son orgueil est trop grand, hélas plus que ses rêves 
Assez d’humilité ne lui a été donnée.

Mais le grand vaisseau bleu flottera dans l’espace
Pour une éternité toute emplie de silences 
Hormis

Les cris des animaux et le chant des rivières La rage des volcans, et les bruits de la merLe souffle d’une brise, le fracas des tempêtes L'obsédant tintement d’une pluie qui s’entête. 
Les cris des animaux et le chant des rivières 
La rage des volcans, et les bruits de la mer
Le souffle d’une brise, le fracas des tempêtes 
L'obsédant tintement d’une pluie qui s’entête. 
Pierre Jean Boutet - Logo
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