Quand le temps fait son œuvre.
Publié le 03 août 2025
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Quand surviennent en nous ces tout premiers frissons
Ceux qui rappellent à nous que la route s’achève
Quand défaille un corps dont avant nous jouissions
Nous sommes tous saisis que la vie soit si brève.
L’enveloppe charnelle qui abrite notre être
Demeure du parcours le meilleur baromètre
La jeunesse se passe en ouvrant ses fenêtres
La vieillesse à son tour n’a plus que des peut-être.
Ce ne sont tout d’abord que de courtes alertes
Quand le corps comme avant n’est plus aussi alerte.
Puis s’installent des troubles et des maux quotidiens.
Que le temps fait son œuvre, tout cela nous prévient.
On espère d’abord, on espère encore
Surmonter ces épreuves et retrouver son corps.
S’il y a une accalmie, elle demeure trompeuse.
La fin du processus est rarement heureuse.
Peut-on rester heureux quand l’esprit clairvoyant
Ne laisse aucun répit sur ce chemin funeste
Quand il est prisonnier dans un carcan de chair
Et qu’il souffre, impuissant, de n’y rien pouvoir faire ?
Chacun devrait garder à tout moment le choix
D’interrompre la fête, après tout c’est son droit !
Poursuivre malgré tout un chemin de douleurs ?
Y contraindre les gens c’est bien manquer de cœur.
Ceux qui rappellent à nous que la route s’achève
Quand défaille un corps dont avant nous jouissions
Nous sommes tous saisis que la vie soit si brève.
L’enveloppe charnelle qui abrite notre être
Demeure du parcours le meilleur baromètre
La jeunesse se passe en ouvrant ses fenêtres
La vieillesse à son tour n’a plus que des peut-être.
Ce ne sont tout d’abord que de courtes alertes
Quand le corps comme avant n’est plus aussi alerte.
Puis s’installent des troubles et des maux quotidiens.
Que le temps fait son œuvre, tout cela nous prévient.
On espère d’abord, on espère encore
Surmonter ces épreuves et retrouver son corps.
S’il y a une accalmie, elle demeure trompeuse.
La fin du processus est rarement heureuse.
Peut-on rester heureux quand l’esprit clairvoyant
Ne laisse aucun répit sur ce chemin funeste
Quand il est prisonnier dans un carcan de chair
Et qu’il souffre, impuissant, de n’y rien pouvoir faire ?
Chacun devrait garder à tout moment le choix
D’interrompre la fête, après tout c’est son droit !
Poursuivre malgré tout un chemin de douleurs ?
Y contraindre les gens c’est bien manquer de cœur.

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