Quand rien ne se passe.
Publié le 03 août 2025
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Souvent rien ne se passe, au fil du temps qui passe
La vie trop monotone, nous semble même lasse
Les jours suivent les jours, comme un rang de perle
Ne vient les égayer, jamais, le chant du merle.
On se traîne, on musarde, on regarde la pluie
Sur les carreaux ternis, aucun rayon ne luit
Et ce temps qui s’enfuit, tous ces jours et ces nuits
Ne nous laisse de marque que celles de l’ennui.
Pas d’entrain, pas d’angoisse
Juste le temps qui poisse
Le cœur est assoupi
Et l’esprit s’engourdit.
On sent bien que le monde pourrait faire sans nous
Il est indifférent à nos vies, à nos cris
Que l’on reste debout ou tombe à genou
Notre pauvre destin n’y est en rien inscrit.
On devrait se réjouir qu’ainsi il nous ignore
Ne vienne nous saisir et d’esprit et de corps
Et un jour nous entraîne dans cette course folle
Dépourvue de tout sens comme les vents d’Eole.
Pas de frein, de gouverne
Et des drapeaux en berne
La liberté ? Un songe
Ici tout est mensonge !
Réfléchis à deux fois avant de te lancer
Dans ce tourbillon fou qu’on ne peut contrôler
Une fois embarqué sur le grand toboggan
La vie, avec toi, ne prendra pas de gants.
Tu songeras peut être avec nostalgie
À ces jours qui passaient sans susciter d’envie.
La paix parfois ressemble à une coupe vide
Et le calme apparaît avec des traits livides.
Ni passion, ni violence
Dans ce qu’alors on pense
Où sont les jours sans fin
Tous ces soirs et matins ?
La vie trop monotone, nous semble même lasse
Les jours suivent les jours, comme un rang de perle
Ne vient les égayer, jamais, le chant du merle.
On se traîne, on musarde, on regarde la pluie
Sur les carreaux ternis, aucun rayon ne luit
Et ce temps qui s’enfuit, tous ces jours et ces nuits
Ne nous laisse de marque que celles de l’ennui.
Pas d’entrain, pas d’angoisse
Juste le temps qui poisse
Le cœur est assoupi
Et l’esprit s’engourdit.
On sent bien que le monde pourrait faire sans nous
Il est indifférent à nos vies, à nos cris
Que l’on reste debout ou tombe à genou
Notre pauvre destin n’y est en rien inscrit.
On devrait se réjouir qu’ainsi il nous ignore
Ne vienne nous saisir et d’esprit et de corps
Et un jour nous entraîne dans cette course folle
Dépourvue de tout sens comme les vents d’Eole.
Pas de frein, de gouverne
Et des drapeaux en berne
La liberté ? Un songe
Ici tout est mensonge !
Réfléchis à deux fois avant de te lancer
Dans ce tourbillon fou qu’on ne peut contrôler
Une fois embarqué sur le grand toboggan
La vie, avec toi, ne prendra pas de gants.
Tu songeras peut être avec nostalgie
À ces jours qui passaient sans susciter d’envie.
La paix parfois ressemble à une coupe vide
Et le calme apparaît avec des traits livides.
Ni passion, ni violence
Dans ce qu’alors on pense
Où sont les jours sans fin
Tous ces soirs et matins ?

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