Quavons nous donc appris ?
Publié le 03 août 2025
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Qu’avons-nous tous appris au fil des millénaires
D’autre que la survie et d’autre que la guerre ?
Quand ce qu’on n’avait pas on allait pour le prendre
Et quand on avait tout, il ne fallait rien rendre.
Des règles et des lois pour les gens ordinaires
Restent sans foi ni loi, aujourd’hui et naguère
Ceux qui tiennent les rênes, confisquent le pouvoir
Ceux là se moquent bien d’un quelconque savoir.
S’il ne vient renforcer encore leur puissance.
Ils ont fait l’argent dieu dans leur concupiscence
Ils semblent n’avoir de but dans leur propre existence
Que de jouir du pouvoir, en ont-ils bien conscience ?
Nous sommes des moutons dont ils font l’élevage
Salaires et pensions sont nos doux pâturages
Et lorsque nous avons de brusques accès de rage
Par quelques picaillons, on nous rend tous plus sages.
Mais ils sont comme nous avec des vies trop brèves
Pour comprendre qu’au bout eux comme nous on crève.
S’ils avaient plus que nous quelque intelligence
Pour corriger le tir, ils feraient diligence.
Ils se pensent aujourd’hui au dessus du destin
Vers lequel nous conduisent leurs actions dès demain.
Ils ne comprennent pas qu’eux aussi vont sombrer
Quand tout au dessous d’eux tout sera écroulé.
Qu’avons nous appris d’autre depuis des millénaires
Que piller et voler et dominer nos frères ?
Dans l’illusion que notre infime planète
S’en irait supporter notre soif de conquêtes.
Je l’ai déjà écrit portant je le répète
Nous n’avons pas malgré ce qu’on a dans nos têtes
Pas plus d’intelligence que simples bactéries
Qui se battent en gélose pour leur simple survie.
Regardez si pouvez la boîte de Pétri
Voilà c’est notre terre en beaucoup plus petit.
Là elle s’y combattent et cela sans merci
Mais le vainqueur au bout, affamé, meurt aussi !
Nous n’avons guère appris au cours des millénaires
D’autre que de comment nous faire mieux la guerre.
Nous n’avons point compris le sens du solidaire
Les hommes sont restés des meutes solitaires.
D’autre que la survie et d’autre que la guerre ?
Quand ce qu’on n’avait pas on allait pour le prendre
Et quand on avait tout, il ne fallait rien rendre.
Des règles et des lois pour les gens ordinaires
Restent sans foi ni loi, aujourd’hui et naguère
Ceux qui tiennent les rênes, confisquent le pouvoir
Ceux là se moquent bien d’un quelconque savoir.
S’il ne vient renforcer encore leur puissance.
Ils ont fait l’argent dieu dans leur concupiscence
Ils semblent n’avoir de but dans leur propre existence
Que de jouir du pouvoir, en ont-ils bien conscience ?
Nous sommes des moutons dont ils font l’élevage
Salaires et pensions sont nos doux pâturages
Et lorsque nous avons de brusques accès de rage
Par quelques picaillons, on nous rend tous plus sages.
Mais ils sont comme nous avec des vies trop brèves
Pour comprendre qu’au bout eux comme nous on crève.
S’ils avaient plus que nous quelque intelligence
Pour corriger le tir, ils feraient diligence.
Ils se pensent aujourd’hui au dessus du destin
Vers lequel nous conduisent leurs actions dès demain.
Ils ne comprennent pas qu’eux aussi vont sombrer
Quand tout au dessous d’eux tout sera écroulé.
Qu’avons nous appris d’autre depuis des millénaires
Que piller et voler et dominer nos frères ?
Dans l’illusion que notre infime planète
S’en irait supporter notre soif de conquêtes.
Je l’ai déjà écrit portant je le répète
Nous n’avons pas malgré ce qu’on a dans nos têtes
Pas plus d’intelligence que simples bactéries
Qui se battent en gélose pour leur simple survie.
Regardez si pouvez la boîte de Pétri
Voilà c’est notre terre en beaucoup plus petit.
Là elle s’y combattent et cela sans merci
Mais le vainqueur au bout, affamé, meurt aussi !
Nous n’avons guère appris au cours des millénaires
D’autre que de comment nous faire mieux la guerre.
Nous n’avons point compris le sens du solidaire
Les hommes sont restés des meutes solitaires.

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