Que vais-je devenir ?
Publié le 03 août 2025
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Que suis-je devenu, un chevalier sans terres
Un soldat sans contrat, quelqu’un sans idéal
Où se trouve ma place, moi qui n’ait plus de but
Ne suis-je à présent du monde qu’un rebut ?
Qui me dira la route, qui m’en dira le sens
Quelle sera ma vie quelle en sera l’essence
Si j’ai trop de questions, alors quelle impuissance
L’enfer n’est après tout, que question de conscience.
Je n’ai plus de statut, je n’ai plus de programme
Je dois en écrire un et c’est bien là mon drame
À quelles fins pourrai-je à présent destiner
L’enveloppe charnelle dont je suis prisonnier ?
Liberté de choisir quel est donc ce vertige
Qu’il était plus aisé, d’être un homme lige
Où sont donc les valeurs, pour guider mon esprit
Comment donc décider, et quel en est le prix ?
Quand la vie est un rail que l’on suit sagement
Qu’on prend les aiguillages qui s’ouvrent au moment
Quel que soit le parcours, il vous est assigné
Personne ne vous demande non plus de le signer.
Quand on veut dérailler, et suivre seul sa voie
Le hasard et lui seul, sait où il vous envoie
On croit bien décider, mais on en sait si peu
Qu’on choisit in fine, ce que le hasard veut.
Je ne suis devenu que ce qui était écrit
Et ce quoi que je pense et ce quoi que je crie,
La vie n’est que patience et sage acceptation
Moi je ne veux y croire, mais ai-je bien raison ?
Un soldat sans contrat, quelqu’un sans idéal
Où se trouve ma place, moi qui n’ait plus de but
Ne suis-je à présent du monde qu’un rebut ?
Qui me dira la route, qui m’en dira le sens
Quelle sera ma vie quelle en sera l’essence
Si j’ai trop de questions, alors quelle impuissance
L’enfer n’est après tout, que question de conscience.
Je n’ai plus de statut, je n’ai plus de programme
Je dois en écrire un et c’est bien là mon drame
À quelles fins pourrai-je à présent destiner
L’enveloppe charnelle dont je suis prisonnier ?
Liberté de choisir quel est donc ce vertige
Qu’il était plus aisé, d’être un homme lige
Où sont donc les valeurs, pour guider mon esprit
Comment donc décider, et quel en est le prix ?
Quand la vie est un rail que l’on suit sagement
Qu’on prend les aiguillages qui s’ouvrent au moment
Quel que soit le parcours, il vous est assigné
Personne ne vous demande non plus de le signer.
Quand on veut dérailler, et suivre seul sa voie
Le hasard et lui seul, sait où il vous envoie
On croit bien décider, mais on en sait si peu
Qu’on choisit in fine, ce que le hasard veut.
Je ne suis devenu que ce qui était écrit
Et ce quoi que je pense et ce quoi que je crie,
La vie n’est que patience et sage acceptation
Moi je ne veux y croire, mais ai-je bien raison ?

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